16/11/2023
Une 28e édition, du 19 au 22 octobre 2023, sous haute surveillance policière avec un plan Vigipirate au plus haut et des mesures anti-covid toujours conseillées, mais au top côté fréquention. Celle-ci damant le pion à 3 années de flou. 2023 égale à 2018 et 2019. Le monde d'après à l'heure du monde d'avant. Qui l'aurait cru il y a un an ? Nous !
Avec une demi-journée supplémentaire pour le bien-être de certaines et de certains, début des compètes le jeudi 19 octobre à 14h30. Si les pros n'avaient pas tous pu se libérer en pleine semaine, le public, venu de tout l'hexagone, était bien présent. Chaud au palpitant.
Première section pour un Grand Prix « COGNAC » 2023 : la Série de Télévision.
14h30 : « Brigade anonyme » de M6. Aucun acteur, aucune actrice sur scène. Toutes et tous au taf. Seuls le réal, Julien Seri et la productrice, Victoire d'Aboville avaient pu descendre à Cognac. Applaudissements nets et bien appuyés.
16h30 : « Les Pennacs » de France 3. Là, un coup de chapeau à la prod, Caroline Lassa et à l'actrice principale, Julie-Anne Roth, et à l'acteur principal, Christian Rauth, présents pour un public enthousiaste. Le père et sa fille dans la vraie vie pour une fiction fille/père. Etaient aussi présents le scénariste, Pierre Monjanel, et le réalisateur, Nicolas Picard-Dreyfuss.
La compétition allait se terminer à 18h30 par « Rendez-vous avec le crime 2 ». L'épisode avait pour titre « Le mouton noir ». Il y avait aussi du beau linge avec la comédienne, Sophie de Fürst, et le comédien, Olivier Saladin. Sur scène également le coscénariste, Laurent Burtin, et la productrice, Bérengère Legrand.
A l'applaudimètre, il n’y avait pas photo pour les 250 spectateurs et spectatrices présents. Pour certains pros aussi. Mais le jury est roi...
Deuxième section pour un Grand Prix « COGNAC » 2023 : le Film de Télévision.
Vendredi 20 octobre. 8h30 : 200 spectateurs et spectatrices présents pour « Meurtres aux îles de Lérins », le premier film des unitaires TV à être projeté en compète. Sur la scène, la coproductrice, Juliette Hayat, et l’actrice Pauline Bression. Ophélia Kolb, attendue, s’était excusée.
11h00 : Suivait « La fille de l’assassin » signé Carole Kornmann à la réal, à la prod, Mathilde Muffang, et l’actrice principale, Chloé Chaudoye. Retrouvailles avec la productrice qui, il y a quelques années, remporté un Grand Prix.
14h30 : Lissa Pillu, productrice, présentait « La forêt perchée », le tout dernier des films de la collection « Le voyageur ». Sur la scène, étaient également présents Maëlle Mietton, Sambre Rouillon-Huguenin, Bruno Solo et la réalisatrice, Marjolaine De Lécluse. Après la projo, succès à l’applaudimètre côté public. Idem, côté Pros. Mais le jury est…
17h00 : « Mort sur la piste » signé Philippe Dajoux terminait la section des films de télévisions. Sur la piste, euh, non, sur la scène avaient répondu présents Jean-Baptiste Neyrac, le producteur, Jacques Bouanich, Guillaume Faure et François Bureloup. Etaient excusés : Eléonore Bernheim, Olivier Marchal, et le réalisateur.
19h30 : Ouverture Officielle. Remerciements à tous et à toutes les bénévoles qui font le festival. Remerciements aux partenaires financiers. Présentation du jury cinétévé suivi de la Remise des Prix « COGNAC » de la Bande Dessinée et de la Littérature avec François Bureloup et Guillaume Faure, les Maîtres de Cérémonie. Et pour terminer cette soirée de vendredi, la projection du film de Jean-Pierre Melville, « Le doulos ». Satisfaction après pour de nombreuses personnes qui soit le découvraient, soit le voyaient pour la première fois sur grand écran. Ravi de notre choix pour cet hommage.
Troisième section pour un Grand Prix « COGNAC » 2023 : le Film Long Métrage de Cinéma.
Samedi 21 octobre. 8h30 : La Covid avait atteint la délégation du premier long métrage de cinéma à être projeté pour le Grand Prix 2023. « Smile – c’était écrit » se retrouvait bien seul sur scène. A part ma pomme et le communiqué du réal, Nicolas Lugli. Une autre fois, cela le fera !
9h30 : La Grande Librairie ouvrait ses portes. Comme dab, les collectionneurs de BD étaient les premiers à se positionner. Celles et ceux de la Littérature suivirent de peu. C’était parti, et on ne pouvait le présager, pour une fréquentation record. Retour à l’avant Covid. Yep !!!
10h00 : Première des deux Rencontres du Prix du Roman Noir de Grand Cognac. A son anim’, Fabrice Talon, comédien de son métier. Comme prétendants au trophée des bibliothèques et des médiathèques, Sylvie Callet, Estelle Tharreau et Sébastien Vidal. Succès pour la première du petit nouveau !
11h00 : « A day like a week » de Kader Ayd, 2e film en compétition. Du lourd. Du très lourd. Loin des films formatés, un film indépendant et classable dans le genre Thriller d’Anticipation qui après Cognac, devrait se retrouver à Birmingham, à Sundance. Si, Alexandre Piot, le producteur était resté dans la salle, il y avait du beau monde sur scène pour entourer son réalisateur. L’actrice principale américaine, Jennifer-Ann Massey, excellente et beautifull, l’un des deux acteurs principaux, Richard Sammel (Armand Assante s’était excusé), et Karim Lasmi. A la fin de la projo, KO étaient les spectateurs, les spectatrices, ainsi que les pros, dont un autre sélectionné pour ce grand prix, qui, d’après lui, venait de voir s’envoler l’espoir d’un second trophée. Succès. Mais le jury…
14h30 : 3e film pour le grand Prix « Cinéma ». Sur scène, pour Karmapolice, il y avait, Julien Paolini, le réal, déjà primé en 2018, et le comédien Foëd Amara, qui a une de ces côtes auprès de la gent féminine. Aïe aïe !!! L’acteur principal, Syrus Shahidi, attendu, n’avait pu rejoindre Cognac, son planning de tournage en Italie ayant été modifié. D’une force en dessous de « Amare amaro », Julien Paolini ne croyait plus guère à son étoile après avoir vu les films de son principal concurrent. Déjà qu’il me l’avait présenté comme un « petit film ». Mais le…
15h00 : Seconde des deux Rencontres du Prix du Roman Noir de Grand Cognac. A son anim’, Fabrice Talon, comédien de son métier. Comme candidats au trophée des bibliothèques et des médiathèques, Nathalie Achard et Fabrice Tassel. Les absents ayant toujours tort, oublions de nommer la 6e candidate qui ne pouvait être présente en raison de sa nouvelle vie à l’étranger. Les deux semaines suivantes elle honorait pourtant de sa présence deux événements... Oublions !
17h00 : Kader Ayd remontait sur scène pour présenter « Au nom du fils » son second film en sélection pour le Grand Prix. Le début du tournage avait eu lieu il y a près de 20 piges. Suite à une mésentente entre les coprods, il fut arrêté à nonante pour cent terminé. Après avoir réécris la fin, le réalisateur boucla le second tournage en décembre 2022. Restait le montage, la musique, etc. Et la version qui fut projetée devant une salle pleine ce jour était arrivée par porteur spécial. Etaient présents, outre Kader, Jo Prestia, Karim Lasmi, Laurent Zimmermann, Arsène Jiroyan et le chef op, Greg Pedat. Manquaient, mais excusés pour cause de théâtre, Francis Huster et Richard Bohringer. A l’affiche aussi, mais disparu depuis, Charles Aznavour. Sur le générique de fin, à l’applaudimètre, y avait pas photo. Des personnes du public étaient bouleversées. Certaines pleuraient. Beaucoup de spectateurs et de spectatrices vinrent féliciter l’équipe. Leur posèrent des questions. Tous ses membres étaient super émus. Ils y croyaient. Et le public venait de faire son choix. Mais…
19h30 : Cérémonie de Remise du 13e Prix du Roman Noir de Grand Cognac. Sur scène, Fabrice Talon et ma pomme pour nommer les 2 prétendants et les 4 prétendantes. Et, Nicole Roy, vice-présidente en charge de la culture et de patrimoine pour annoncer le lauréat (voir page Palmarès).
20h00 : Hommage à Jean-Luc Godard avec la projection de son film de 1965, « Alphaville » avec, entre autres, Eddie Constantine, Anna Karina et Jean-Pierre Léaud. Ce fut une Première pour la plupart des personnes présentes. Comme j’avais raconté, sur scène avant la projo, que j’avais été le voir à sa sortie dans un cinéma de quartier (métro Guy Moquet) en relatant l’ambiance de l’époque, on me questionna après sur celle-ci. Sur le cinoche aussi. Sympa, super sympa !
Quatrième section pour un Grand Prix « COGNAC » 2023 : le Film Court Métrage de Cinéma.
Dimanche 22 octobre. 8h30 : Quatre courts métrages pour le Grand Prix « COGNAC » 2023. « 100.000 » de Jean-Philippe Cillard, seul sur scène. « Mektoub » de Michaël Marciano venu en force de Marseille. Il y avait Sabry Jarod, Idrissa Diabaté et Mickaël Migliorini. Et dans la salle tout autant, voire plus. « Le parc » de Arnaud Mizzon avec sur scène le réal, Patrice Revaux et Maeva Diaz-Vainchtock de la production. Et « Reverse » de Christophe Lenoir sur scène avec l’actrice principale, Camille Solal. A l’applaudimètre, là aussi il n’y avait pas photo… Mais le jury est roi…
9h30 : La Grande Librairie ouvrait ses portes. Et tous les romanciers, les romancières, les dessinateurs, les dessinatrices et les scénaristes étaient fins prêts pour une seconde journée exceptionnelle. Toutes et tous ont signé, dédicacé. Les primés comme les autres. Parole du libraire à dix-neuf heures. Contrat rempli.
9h30 : Clin d’œil à Michel Audiard avec la conf’ de Gérard Streiff « Michel Audiard, Populo et Aristo, de la Jactance Elégante à la Gouaille Canaille ». Jauge complète. Avec en prime une page dans Charente Libre. Gérard tout sourire.
10h45 : Hommage à notre Invité Perpétuel, Jean-Pierre Mocky. Enfin, nous pouvions projeter son ultime film, « Tous Flics ». Sur scène, Michel Vivier pour en parler. Quant à ma pomme, si j’étais présent, j’étais ailleurs. Le taf du président d’un festival est tel qu’il est impossible que ce dernier soit libre d’assister sereinement à son événement… 2023 remportera la palme. Comprenne qui pourra ! Qui saura !
14h30 : Cérémonie de Remise des Grands Prix « COGNAC » du Cinéma et de la Télévision. Ils étaient trois sur scène comme Maîtres de Cérémonie, Catherine Marchal, François Bureloup et Guillaume Faure. Avec humour et bienveillance, elle, ils, égrenèrent les Sélectionnés et le président du jury, Bertrand Puard, annonçait les Primés 2023. Etonnement dans le public. Chez les pros aussi. Mais le jury est roi…(voir page Palmarès). Dans la foulée, fut remis le 4e Prix « Jean-Pierre Mocky » à Victor Guilbaud pour son court métrage, « Adieu Gaston ». Son film de fin d’études fut projeté pour conclure cette cérémonie. Succès. Heureux pour lui.
16h30 : Clin d’œil à Andréa Ferréol, Invitée d’Honneur, qui ne put venir suite à un changement de planning de tournage. Elle fut présente par le biais d’une liaison téléphonique. Cinq sur cinq. Elle raconta son tournage de « La grande bouffe » de Marco Ferreri, le film qui allait être projeté cinquante ans après sa sortie et son prix au festival de Cannes en mai 1973. Si des spectatrices et des spectateurs furent choqués par certaines scènes, aucun, aucune, ne sortit avant la fin. Ce qui n’était pas le cas il y a cinquante piges. Je sais, j’y étais.
19h30 : Hommage à Georges Lautner avec la projection de son film culte, « Les tontons flingueurs ». Soixante piges et pas une ride. Avec Bertrand Puard et ma pomme, distillation de quelques anecdotes sur les 50 ans à Cognac dans ce même lieu. Il y avait Georges, Venantino Venantini et Georges Nojaroff. Des spectateurs s’en souvenaient. Echange avec la salle. Génial. Je plaçais, avant d’envoyer le film, les dates du 29e Festival POLAR de Cognac ; du vendredi 18 au dimanche 20 octobre 2024. Rendez-vous donné. Rendez-vous pris.
F I N
25/11/2022
Une 27e Edition toujours sous vigipirate mais sous surveillance sanitaire amoindrie avec comme en 2021 la jauge à 100 % du vendredi 14 au dimanche 16 octobre 2022… Qu'elle fut belle, presque normale et riche cette nouvelle Edition !
Trois jours attendus par toutes et tous, Acteurs, Actrices, Auteurs, Autrices, Bénévoles, Dessinateurs, Dessinatrices, Diffuseurs, Distributeurs, Partenaires, Producteurs, Productrices, Réalisateurs, Réalisatrices, Scénaristes... Et encore plus cette année du côté des Lecteurs, Lectrices, Spectateurs, Spectatrices et Visiteurs et Visiteuses !…
Vendredi 14 octobre / 8h30 : Les spectateurs, les spectatrices, après avoir présenté leurs résas, après s'être hydroalcoolisés les mains et après avoir chaussé leurs masques pour celles et ceux qui le souhaitaient, étaient prêts pour trois journées de Cinéma et de Télévision et pour deux jours de BD et de Littérature.
Arrivées la veille, Isabel Sébastian, la scénariste, et Miléna Poylo, la productrice, montaient sur scène pour présenter « Le meilleur d'entre nous », une mini-série inédite de France 3. Réalisée par Floriane Crépin, excusée, et interprété entre autres par Mariama Gueye, Nicolas Gob et Elisa Erka de la Comédie Française, excusés aussi.
La suivante à 10h00 fut « La Forêt des Disparus ». Cette fois, ils étaient venus en force. En nombre aussi. Les acteurs, Grégory Fitoussi et Tchéky Karyo, l'actrice, Manon Elezaar, le réal, Ivan Fegyveres, et la productrice, Carole Della Valle de Banijay Studios France. Elle sera diffusée prochainement sur la Une de la RTBF et sur TF1 sous un autre titre, « Les Disparus de la Forêt-Noire ». Tension extrême.
À 11h30 troisième projo pour le « Grand Prix » de la Série ou de la Mini-Série Dramatique avec « L’abîme » réalisée par François Velle. Personne n’avait pu se déplacer. Passons !
12h30/14h30 : Première pause de midi.
Reprise de la compétition « Grand Prix » de la Série ou de la Mini-Série TV / Section Dramatique à 14h30 avec « Le Voyageur » et l’épisode 7, « Le roi nu », avec Bruno Debrandt, dans le rôle principal, mais excusé pour cause de tournage. Étaient présents et sur scène Klaus Biedermann, le réalisateur, le comédien, Hubert Delattre, Sophie Le Tellier et Nadine Marcovici, les comédiennes, et Lissa Pillu, la productrice. Bel échange. Du lourd.
17h00 : Changement de compète. « Le village des endormis » débutait celle pour le « Grand Prix » 2022 du Film Unitaire de Télévision. Étaient en chair et en os à Cognac, le producteur, Pierre Sportolaro, le réalisateur, Philippe Dajoux et les comédiens, Aurélien Wiik et François Bureloup. S’étaient excusés Lola Dewaere et Stéphane Freiss.
19h30 pétantes : Ouverture Officielle du Festival balancée par le président Bernard Bec, suivie de la Cérémonie de Remise des Prix « COGNAC » BD & Roman (voir page Palmarès : https://www.festival-polar-cognac.fr/prix_polar.htm) animée par François Bureloup et Guillaume Faure. Ce dernier remplaçant Catherine Marchal excusée elle aussi pour cause de tournage d’un Meurtre dans le Béarn sous la direction de Delphine Lemoine. Toute la présentation des deux comédiens tourna autour du grand remplacement de la comédienne. Pas facile pour Guillaume. Cela durera jusqu’à la seconde cérémonie, celle des Prix du Ciné et de la Tévé. Cela pourrait même reprendre en 2023… qui sait ?!
Pour terminer cette première journée, suivie la projo toujours en compétition du film unitaire « La vengeance sans visage » de Claude-Michel Rome, présent sur scène tout comme, Philippe Bas, Aurore Delplace, et le producteur Antoine Perset. Bel échange entre elles et eux.
Nous voici, à la seconde journée de projections mais aussi à celle de l'ouverture de la Grande Librairie, et à celle des Rencontres et des Séances de Dédicaces et de Signatures.
Samedi 15 octobre / 8h30 : Étonnés de voir autant de spectateurs et de spectatrices dans une salle à cette heure très matinale, Jan Vasak, Camille Monin, les producteurs, la comédienne, Sophie de Fürst, et le comédien, Lannick Gautry, étaient sur scène pour le second film de télévision en compétition, « Répercussions ». Marie Denarnaud et David Kamenos, attendus mais pris par des tournages, s’étaient excusés.
9h30 : Les dessinateurs, les dessinatrices, les romanciers, les romancières et les scénaristes commençaient leur marathon jusqu'à 12h30. Avec reprise de 14h30 à 19h00.
10h00 : Dans la Grande Librairie, Manon Elezaar, animait la première Rencontre du Prix du Roman Noir des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac. À ses côtés, les auteur(e)s, Laurent Bettoni, Patricia Delahaie et Cécile Cabanac. Toutes les chaises du public étaient occupées et les échanges furent très riches.
Et quel populo, masqué ou pas, dans les allées de la Grande Librairie... On était revenu à 2019 pour les scores… On allait même les pulvériser mais on ne le savait pas encore à cette heure-là ! Les séances connaissaient elles aussi des fréquentations exceptionnelles, de la première à 8h30 à la dernière à 19h30. Celle de 11h00 était complète depuis plusieurs jours. Sur scène pour « Neige » de Laurent Tuel, il y avait le réalisateur déjà nommé, le comédien, Frédéric Diefenthal, la comédienne, Muriel Huet des Aunay et la productrice Christine de Bourbon Busset. Beau succès à l’applaudimètre.
12h30 : La pause du déjeuner allait être la bienvenue !
Après la TV, à 14h30, la compétition des « Grands Prix » 2022 du Cinéma débutait avec celle des Longs Métrages. Quatre étaient à son programme. Le premier fut « Déflagrations » de Vanya Peirani-Vignes, un sacré suspense. Salle pleine. Sur scène, le réalisateur. Sur le générique, applaudissements plus que nourris. Échanges dans les couloirs. Sympa.
15h00 : Rencontre animée par la comédienne, Manon Elezaar avec sur le grill, Nathalie Achard, Christian Blanchard et Sandrine Durochat, tous les trois en lice pour le Prix du Roman Noir des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac. Complète. Échanges de haute volée assurés par Manon et ses invité(e)s.
« Mon milieu », de Milo Chiarini, allait connaître le même succès à 17h00 en affichant complet. Malgré que le film ait été tourné à Marseille, beaucoup de figurants et de figurantes s'étaient déplacés pour cette première projo publique. Super ambiance dans la salle. Sur scène, il y avait le réalisateur, déjà nommé, Sabrina Nouchi, actrice et coproductrice, et Arnaud Kerneguez, producteur et distributeur. À la fin, quels applaudissements !
19h30 : En présence des deux auteurs et des quatre autrices, Nicole Roy, la Vice-présidente de Grand Cognac en charge de la Culture et du Patrimoine, et Manon Elezaar, décernaient le Prix du Roman Noir des Bibliothèques et des Médiathèques et remettaient le trophée (voir page Palmarès : https://www.festival-polar-cognac.fr/prix_polar.htm).
Ensuite, le Jury Cinéma & Télévision 2022 montait sur scène pour y être présenté. Les « pros » comme les représentantes du Public, Hélène Degy, Julie Delarme, Nicole Legand, Sophie Le Tellier, Laurent Philipparie, Bertrand Puard (président), Patrick Rocca, Rémy Roubakha et Sandrine Roudès. Elles étaient canon et chicos et ils étaient beaux et bien sapés. M’enfin !!!
Pour terminer cette seconde journée, était projeté « Max : Shadow of apocalypse » de Yassin Bouhaïk. Pour ce film également, de nombreux comédiens et comédiennes étaient descendus de Paris comme Mathilde Ducret, Audrey Mazeltof, Carole Devalland, Karol Olejnik. Un film expérimental qui en choqua quelques-uns, quelques-unes. Sur trois cents personnes présentes, rétablissons la vérité, seulement 27 spectateurs(trices) sont sortis. Le rôle d’un festival comme celui-ci n’est pas de ronronner mais de bousculer, d’interroger. Qui aurait décerné le Grand Prix à « Cruel » d’Éric Cherrière, à « Caïd » de Ange Basterga et de Nicolas Lopez ? Personne !
Dimanche 8h30 : Avec « The woodcutter story » de Mikko Myllylahti, le cinéma finlandais est à l’honneur. Dernier film long métrage en compétition pour le Grand Prix. Certains des spectateurs et des spectatrices présents étaient venus de loin pour voir ce film toujours inédit en salle et sélectionné dans de nombreux festivals internationaux. Dans ces personnes, il y avait la réalisatrice d’un film court, coup de cœur, qui allait être projeté l’après-midi. À vous de jouer et de trouver son nom !…
9h30 : Ouverture de la Grande Librairie. Les auteurs, dessinateurs, dessinatrices, romanciers, romancières, étaient à leurs postes, crayons, pinceaux et stylos en mains. Et contrairement à la tradition du dimanche jour de grasse matinée, pour cette édition, oh combien exceptionnelle, il y avait très tôt beaucoup de monde. La dernière journée était bien partie, très bien partie !
9h30 : Clin d’œil à « Pierre Siniac, un auteur Hénaurme, grand maître de l’absurde et créateur du FanPol » avec une conférence animée par Gérard Streiff, historien, romancier et ancien journaliste. Jauge complète.
À 11h00 trois courts métrages allaient être projetés : « Violence volontaire » d’Antoine Martin-Sauveur représenté par le réal, la comédienne, Wedia Pendje, et les comédiens, Éric Khanthavixay et Grégory Cyr, « Anna » d’Éric Pineda tout seul sur scène, et « Nickel chrome » signé Jérôme Lanteri et joué, entre autres, par Vincent Chaumont, tous les 2 présents. Complet aussi pour cette compétition.
Dernière pause de 12h30 à 14h30 pour cette 27e édition. Avec toujours cette tension palpable d'avant l'annonce des Grands Prix du Cinéma et de la Télévision à la reprise. Et cette année la question la plus importante : Catherine Marchal sera-t-elle présente à la future Cérémonie de 14h30 ?…
Moment tant attendu devant une salle comble. 14Hh30, après les remerciements du président aux bénévoles, aux collectivités, au public et aux professionnels, François Bureloup et Guillaume Faure - Catherine n’est vraiment pas à Cognac comme les années précédentes, point final -, les maîtres de cérémonie, avec derrière eux le jury, allaient annoncer les films et les séries des différentes compétions. Au président du jury, Bertrand Puard, de nommer les œuvres lauréates (voir page Palmarès : https://www.festival-polar-cognac.fr/prix_polar.htm
A suivre la Remise du 3e Prix Jean-Pierre Mocky à Aurélien Digard pour son court-métrage, « Fanfaron ». Sa projection eut lieu dans la foulée en la présence du réalisateur primé et de trois membres du jury, Bernard Bec, Bertrand Puard et Patrick Rocca. La présentation était signée, Bertrand Puard, une première qui allait se répéter jusqu'au film de clôture.
15h00 : Clin d’œil au Polar avec une conférence « Quand le Polar s’affiche depuis 100 ans » animée par Philippe Tomblaine, auteur, professeur documentaliste et pédagogique de la BD. Complet.
Hors compétition, à 15h00, suivait le court-métrage « Ce qui vient la nuit » de Marion Jhöaner. Un film bouleversant sur une méprise. Méprise qui peut à l’heure actuelle déclencher des réactions irréversibles. À revoir ou à voir absolument !
16h30 : « Coup de Cœur » pour « Flic Stories ». Une série signée Régis Mardon et Antoine Martin-Sauveur dont les épisodes ne font que 3 minutes. Mais avec une force et un vécu extraordinaire. De quoi parlent deux flics en planque dans une voiture pour un flag ? Surtout, si il ne se passe rien !…
« Vagabondes », un film de Philippe Dajoux, fut projeté à 18h00 dans le cadre de la Carte Noire à son réalisateur. Même si depuis trois ans il n’est jamais sorti en salles, le festival de 2022 devait le remettre sous les projecteurs. Le réal était présent tout comme un des acteurs, Bryan Trésor. Du bon, du très bon cinéma !
La Grande Librairie fermait ses portes à 19h00 sur des records de fréquentation et de vente d'ouvrages. Un nouveau challenge pour la 28e édition.
La clôture de ce 27e festival allait avoir lieu à 20h30 avec l'hommage à Jean-François Stévenin, invité d'honneur en 2018 et disparu le 27 juillet 2021. Avec le public nous avons évoqué sa venue, sa prestation sur scène à refaire pendant 45 minutes le film qui venait d’être projeté. Sans omettre ses imitations. « Jean-François, nous nous sommes permis de trinquer, un verre de vin blanc au bec, à ta mémoire. On t’a aimé. On t’aime. On t’aimera. Et on se retrouvera bien un jour là-haut au bar des aminches ! ». Bertrand Puard clôtura en donnant rendez-vous du 19 au 22 octobre 2023 pour la 28e édition de « POLAR » le Festival de Cognac. Qu'on se le dise !!!
FIN
25/11/2021
Une 26e Edition toujours sous Vigipirate et haute surveillance sanitaire avec le passe du même nom et encore masqués mais avec le retour de la jauge à 100 % du vendredi 15 au dimanche 17 octobre 2021… Une Edition super réussie !
Trois jours attendus par toutes et tous, Acteurs, Actrices, Auteurs, Autrices, Bénévoles, Dessinateurs, Dessinatrices, Diffuseurs, Distributeurs, Partenaires, Producteurs, Productrices, Réalisateurs, Réalisatrices, Scénaristes… Et encore plus cette année du côté des Lecteurs, Lectrices, Spectateurs, Spectatrices et Visiteurs !…
Vendredi 15 octobre / 9h30 : Les spectateurs, les spectatrices, après avoir présenté leurs P-S, après avoir reçu un bracelet journalier de couleur, après s'être hydroalcoolisés les mains et après avoir chaussé leurs masques, étaient prêts pour 3 journées de Ciné et de Télé et pour 2 jours de BD et de Littérature.
Elles étaient arrivées la veille ; Elisa Ruschke, la comédienne, et Cyrielle Mottin, la productrice, montaient sur scène pour présenter « Sur un arbre perché » de la collection « Crimes parfaits ». Épisode réalisé par Delphine Lemoine, excusée, et interprété également par Bruno Solo et Sara Mortensen, excusés aussi.
Un autre épisode de cette même collec' était projeté à 11h30. Son titre : « La messe est dite ». Isabelle Gélinas, au théâtre ne pouvait être là mais elle avait envoyé son adjoint, Arthur Mazet. Très sympa.
12h30/14h30 : Première pause de midi.
Reprise de la compétition « Grand Prix » de la Série TV / Section Dramatique à 14h30 avec « Le Voyageur », nouvelle version. Bruno Debrandt, dans le rôle principal, toujours aussi pro et dispo, était sur scène en compagnie de Guillaume Faure, le comédien, et de Lissa Pillu, la productrice. Une première « cognaçaise » pour ces derniers.
17h00 : Dernière série en compète, « Cassandre » avec l'épisode « Le secret d'Angèle ». En plein tournage de la prochaine saison, étaient en chair et en os à Cognac, la productrice, Marie Dupuy d'Angeac, et les comédiens, Amaury de Crayencourt et Sören Prevost.
19h30 sonnantes : Ouverture Officielle du Festival envoyée par le président Bernard Bec, suivie de la présentation de l'album BD « Polar, shots entre amis à Cognac » dans sa version USA par Bruno Lecigne des Humanoïdes Associés et de la Cérémonie de Remise des Prix « COGNAC » BD & Roman (voir page Palmarès) animée par Catherine Marchal et François Bureloup. En pleine forme tous les 2. Comme dab !
Pour terminer cette première journée, changement de compétition avec le « Grand Prix » du Film TV et la projo de « Noir comme neige » d’Éric Valette, présent sur scène tout comme, Clémentine Poidatz, Laurent Gerra, Thierry Frémont, et la productrice Elizabeth Arnac. Bel échange entre elles et eux.
Passons à la seconde journée de projections mais aussi celle de l'ouverture de la Grande Librairie et de la Bouquinerie, des Conférences, des Rencontres et des Séances de Dédicaces et de Signatures.
Samedi 16 octobre / 8h30 : Étonnés de voir autant de spectateurs et de spectatrices dans une salle à cette heure très matinale, Nicolas Cuche, le réalisateur, et Christophe La Pinta, le compositeur, étaient sur scène pour le second film de télévision en compétition, « L'ami qui n'existe pas ». Aucun des rôles principaux n'avait pu se déplacer, en tournage cette semaine-là.
9h30 : Les dessinateurs, les dessinatrices, les romanciers, les romancières et les scénaristes commençaient leur marathon jusqu'à 12h30. Avec reprise de 14h30 à 19h00. Au bar du premier, Gérard Streiff mettait en plein soleil cette grande dame du noir, Patricia Highsmith.
10h00 : Dans la Grande Librairie, Manon Elezaar, animait la première Rencontre du Prix du Roman Noir des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac. A ses côtés, les auteur(e)s, Jacques Bablon, Jof Brigandet et Sandrine Cohen. Toutes les chaises du public étaient occupées.
Et quel populo, masqué, dans les allées de la Grande Librairie et de la Bouquinerie… On était revenu à 2019 pour les scores... On allait même les pulvériser mais on ne le savait pas encore à cette heure là ! Les séances connaissaient elles aussi des fréquentations exceptionnelles, de la première à 8h30 à la dernière à 19h30. Celle de 11h00 était complète depuis plusieurs jours. Sur scène pour « Meurtres sur les îles du Frioul » de Sylvie Ayme, il y avait Myra Bitout, une jeune comédienne, Jérémy Banster, Francis Huster qu'on ne présente plus et le producteur Stephan Kalb. Sans rien dévoiler du suspense, la « mise en bouche » fut bien réussie.
12h30 : La pause du déjeuner allait être la bienvenue !
Après la TV, à 14h30, la compétition des « Grands Prix » Cinéma débutait avec celle des Longs Métrages. Quatre étaient à son programme. Le premier fut « Mon fils Malik » de Thitia Marquez. Salle pleine. Sur scène, la réalisatrice Thitia Marquez, et les deux acteurs principaux, Dimitri Bagot et Florian De Tomasi.
15h00 : Rencontre animée par la comédienne, Manon Elezaar avec sur le grill, Estelle Tharreau et Cédric Cham, tous les deux en lice pour le Prix du Roman Noir des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac. Complète.
15h00 : Conférence « Polar et BD, des balles et des bulles » proposée par Philippe Tomblaine, un fidèle lui aussi de ces animations. Succès.
« À Terre Promise », de Lionel Bernardin, allait connaître le même succès à 17h00 en affichant complet. Le film ayant été tourné en Charente, dans le Manslois exactement, beaucoup de figurants et de figurantes s'étaient déplacés pour cette première projo publique. Sur scène, il y avait le réalisateur, déjà nommé, Stéphanie Schoonjans, productrice et actrice, et Sébastien Corona, un des acteurs. Après, les discussions, entamées dans la salle, ont continué dans les allées du festival et jusque dans les rues.
19h30 : En présence des auteurs et des autrices, Nicole Roy, la Vice-présidente de Grand Cognac en charge de la Culture et du Patrimoine, et Manon Elezaar, décernaient le Prix et remettaient le trophée (voir page Palmarès).
Ensuite, le Jury Cinéma & Télévision montait sur scène pour y être présenté. Les « pros » comme les représentantes du Public, Nicole Legand, Sophie Le Tellier, Bertrand Puard (président), Patrick Rocca, Rémy Roubakha et Sandrine Roudès.
Pour terminer cette seconde journée, était projeté « Poulet Frites » de Jean Libon et Yves Hinant, dans la même veine que leur émission devenue culte, « Strip-Tease ». Très fort aussi à l'applaudimètre. Ah ces Belges !!!
Samedi 8h30 : « La femme aux chaussures léopard » allait et venait sur l'écran de La Salamandre. Dernier film long métrage en compétition pour le Grand Prix. Il avait été présenté par son réalisateur, Alexis Bruchon, et par Pauline Morel, la comédienne, mais venue sans ses chaussures félines.
9h30 : Ouverture de la Grande Librairie et de la Bouquinerie. Les auteurs, dessinateurs, dessinatrices, romanciers, romancières, étaient à leurs postes, crayons, pinceaux et stylos en mains. Et contrairement à la tradition du dimanche jour de grasse matinée, pour cette édition, oh combien exceptionnelle, il y avait très tôt beaucoup de monde. La dernière journée était bien partie, très bien partie !
11h00 : Trois courts métrages allaient être projetés ; « Echo » de Kamil Olejnik représenté par le réal, les comédiens, Karol Olejnik, Flavio Ceni et Olivier Faursel et l'actrice Florence Branger, « Bête noire » de Jérémy Trellu avec Guillaume Verdier et produit par Gaëlle Julien, tous trois sur scène, et « Le rêve des apaches » signé Hélie Chomiac et joué, entre autres, par Vanessa Cailhol, tous les 2 présents.
Dernière pause de 12h30 à 14h30 pour cette 26e édition. Avec toujours cette tension palpable d'avant l'annonce des Grands Prix du Cinéma et de la Télévision à la reprise.
Moment tant attendu devant une salle comble. 14Hh30, après les remerciements du président aux bénévoles, aux collectivités, au public et au professionnels, Catherine Marchal et François Bureloup, les maîtres de cérémonie, avec derrière eux le jury, allaient annoncer les films et les séries en compétition. Au président du jury, Bertrand Puard, de nommer les œuvres lauréates (voir page Palmarès).
Entre les deux Arts, place à l'hommage à Julien Zidi avec Catherine Marchal et François Bureloup, très émus, essayant de retenir leurs larmes et demandant aux spectateurs de se lever et de l'applaudir. Émotion garantie avec en fond de scène, une photo de Julien prise lors d'un festival de Cognac. Et ces portables qui tournaient ou photographiaient cet hommage. Moment intense.
A suivre la projection des deux courts-métrages en compétition pour le second Prix Jean-Pierre Mocky : « W » de Guillaume Moscovitz, présent, tout comme les deux producteurs, Maxence Brenot et Victor Thévenot, et « Madame Hilton » de Jonathan Chiche, présent lui aussi, ainsi que Marie Breton, comédienne, et Thierry Frémont, acteur. La présentation était signée, Bertrand Puard, une première qui allait se répéter jusqu'au film de clôture.
« Coup de coeur » du festival, succédait à 17h00, la série « Nolane » de Xavier Séverin mise en forme par des épisodes de 20 minutes. Outre le créateur, il y avait sur scène Charlotte Ysnel, comédienne, et Jérôme Mignon, acteur.
18h30 : « Clin d'œil » aux Frères Lafargue. Primés en 2019 avec le court-métrage « Courageux », le festival avait décidé de présenter 4 de leurs films dont le tout dernier « Entre les tombes » interprété par Hervé David, présent sur scène, et Pascal Elso. Les deux réalisateurs et scénaristes, Romain et Thibault, sont sur le développement de leur premier long métrage. À suivre !
La Grande Librairie et la Bouquinerie fermaient leurs portes à 19h00 sur des records de fréquentation et de vente d'ouvrages. Un nouveau challenge pour la 27e édition.
La clôture de ce 26e festival allait avoir lieu à 20h30 avec l'hommage à Robert Hossein, invité d'honneur en 2010 et disparu le 31 décembre 2020. En accord avec sa femme, Candice Patou-Hossein, ce fut « Le monte-charge » de Marcel Bluwal que le public visionna. Film très rare sur les petits écrans et sur les grands des cinémathèques. Bertrand Puard clôtura en donnant rendez-vous du 14 au 16 octobre 2022 pour la 27e édition de « POLAR » le Festival de Cognac. Qu'on se le dise !!!
F I N
25/11/2020
Une 25e édition sous haute surveillance sanitaire Covid-19 et Vigipirate du vendredi 16 au dimanche 18 octobre 2020... Mais d'une tenue irréprochable !
Nous avons décidé de plaider coupables. Coupables d'avoir organisé un événement culturel sous Covid-19, autorisé préfectoralement sous certaines conditions. Nous étions tous masqués et nous avons respecté les consignes sanitaires, les jauges, les sens de circulation, les placements d'office. Comme nous les organisateurs, les invités, les spectateurs, les visiteurs et les acheteurs de la grande librairie, respectueux des obligations sanitaires, s'en souviendront de cette 25e édition. Que du bon en est sorti et aucun foyer d'infection ne s'est déclaré. Mais espérons que le 26e sera placé sous une autre étoile !
Revenons au premier jour, le vendredi 16 octobre. De 11 à 12h00, le festival était en direct sur RCF. Depuis l'espace radio à La Salamandre, la journaliste, Erica Walter, recevait à son micro, les premiers invités arrivés, Manon Elezaar, l'animatrice des rencontres de Grand Cognac, Sophie Le Tellier, Bertrand Puard, Patrick Rocca et Rémy Roubakha, tous quatre membres du jury Cinéma et Télévision.
14h30 ce vendredi. Première projo. Premier film unitaire de TV en compétition, « Instincts maternels » de la nouvelle collection « Disparition inquiétante ». Si Alice Poisson, retenue sur un tournage dans le Nord n'avait pu venir à Cognac, étaient présents sur scène, Johanne Rigoulot, la scénariste, Arnauld Mercadier, le réal, et Stéphane Strano, le producteur.
A 17h00, après une inter-séance d'une heure pour aération et désinfection de la salle, était projeté, dans la même section, « Meurtres à Albi » de Delphine Lemoine. Pour le présenter, il y avait l'actrice principale, Léonie Simaga, la comédienne Frédérique Kamatari et la productrice, Stéphanie Halfon. La réalisatrice et l'acteur principal, Bruno Debrandt, en tournage, n'avaient pu rejoindre le festival.
Comme chaque année, pour marquer cette première journée, la Cérémonie d'Ouverture Officielle eut lieu à 19h30. Au micro, l'Adjointe à la Culture nouvellement élue, Brigitte Estève-Bellebeau, rappela l’intérêt et le soutien de la Ville pour le festival, et son président, expliqua qu'en 1996, jamais il n'avait imaginé se retrouver à fêter cette 25e édition. L'émotion était palpable lorsqu'il évoqua quelques personnalités ayant marqué les 24 précédentes et quand il termina son intervention, par une pirouette, en donnant rendez-vous pour le 50e...
La soirée continuait avec la Cérémonie de remise des Prix COGNAC 2020. A la baguette, le maestro, François Bureloup. Le Prix Jeunesse, Pierre Bordage, le Prix Francophone, Sylvain Forge, étaient présents, seul le Prix International était absent, normal vu la situation sanitaire mondiale (le lauréat était un Canadien). Le bémol est que son éditeur français devait être là, chambre d'hôtel réservée, repas retenus, et qu'à ce jour le festival n'a toujours aucune nouvelle de cette personne. Aucune explication. Aucune excuse, non plus...
Présentation du Jury CinéTévé composé de Sophie Le Tellier, Nicole Legand, Sandrine Roudès, Patrick Rocca, Rémy Roubakha et présidé par Bertrand Puard, avant la reprise de la compétition pour le Prix du Meilleur Film Unitaire de Télévision, avec au programme, « Faux semblants », réalisé par Akim Isker et produit par Endemolshine Fiction et Les Films du Printemps. Sur scène montait du beau linge ; Frédéric Lozet, scénariste, Béatrice Pacotte et Juliette Hayat, productrices, Thierry Godard, Noémie Schmidt, Francis Renaud et Laurent Bateau, comédiens. Le réal retenu sur un tournage, ne put arriver que le lendemain soir.
Suivi une soirée mémorable et inoubliable. Normal, ce petit monde était heureux de se retrouver. La nuit fut courte pour certaines et pour certains mais les seules traces gravées sur leurs visages furent celles laissées par le bonheur d'exister. Nous persistons de plaider coupables !
Samedi 8h30. Jauge complète pour « Meurtres à Cognac ». Sur scène, il y avait, seules, Aurélie Meimon, productrice et Estelle Koenig, scénariste. En tournage, Éléonore Bernheim s'était excusée, tout comme Olivier Sitruk, au théâtre à Lyon, Jean-Yves Lafesse, souffrant, et Adeline Darraux, cas contact...
A 9h30, la Grande Librairie ouvrait et la première conférence débutait. Gérard Streiff évoquait la Reine du Crime, Agatha Christie. Ensuite à 10h00, Manon Elezaar recevait pour une rencontre avec le public, les romanciers, Noël Boudou et Éric Cherrière, tous les deux en lice pour le Prix du Roman Noir des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac, 10e du nom.
Côté compétition Cinéma, à 11h00, commençait celle du Grand Prix Long Métrage avec la projection du film « Les Hommes de Paille » en présence du réalisateur, Jonathan Safir, et du comédien principal, Antoine Millet. Le break du midi fit du bien.
L'après-midi débuta fort à 14h30 avec le second film de cette section, « Hors du monde » de Marc Fouchard. Outre le réal de présent, il y avait sur scène, l'actrice principale, Aurélia Poirier, Kevin Mischel, l'acteur principal, Pascal Boudet, le chef-op et le compositeur de la musique originale, et Julien Russo, le producteur.
15h00, Manon Elezaar, la comédienne, remontait sur scène dans la Grande Librairie pour animer la seconde rencontre entre des romanciers, à savoir Christian Blanchard et Jérémy Bouquin, et le public. Eux aussi en compétition pour le 10e Prix des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac.
15h00 également, débutait la conférence « Ovnis, fantômes, exorcismes... : quand le fait divers charentais devient paranormal » animée par Philippe Tomblaine. Jauge pleine.
Et pendant ce temps, la Grande Librairie continuait de recevoir les amateurs de la bd et du roman polar. Gros succès pour l'album anniversaire du festival, « POLAR, shots entre amis à Cognac » paru chez Les Humanoïdes Associés. Les dessinateurs et les scénaristes présents n'étaient pas loin de la crampe tout comme les romanciers primés ou sélectionnés, malgré la jauge à respecter. Succès.
Côté Grand Prix Cinéma Long Métrage, à 17H00 fut projeté « Première ligne » de Francis Renaud. Sur scène, pour le présenter, il y avait le réalisateur, Jennifer Miramont et Eva-Rose Renaud, actrices. Ce film avait été tourné au smartphone lors du confinement comme un docu-fiction. La jauge était pleine.
19h15 ce samedi : Présentation par Bruno Lecigne de l'album BD « POLAR, shots entre amis à Cognac » sorti pour les 25 ans du festival chez Les Humanoïdes Associés. Étaient sur scène avec lui, les scénaristes, Thierry Lamy et Rémy Roubakha, les dessinateurs, Olivier Jolivet, André Le Bras et Mako, et la coloriste, Carol Porche. Bruno Lecigne expliqua qu'après les commandes dues au Grand Prix de Cognac décerné à la série dont il avait écrit le scénario, il se devait de remercier le Festival en éditant un album de BD dont les bénéfices lui seraient intégralement reversés. A lui, se sont joints, pour céder leurs droits à l'asso du festival, tous les dessinateurs, coloristes et scénaristes. Applaudissements nourris. A suivre la Cérémonie de remise du Prix du Roman Noir des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac. Pour officier, il y avait Nicole Roy, Vice-présidente en charge de la Culture et du Patrimoine et Manon Elezaar, la comédienne animatrice des deux rencontres Auteurs/Lecteurs de 10 et 15h00. Le lauréat, Christian Blanchard, était fort ému jusqu'aux larmes. Bien partie du côté émotionnel, cette soirée allait encore le prouver avec l'échange téléphonique qui suivit sur scène. Ne pouvant venir, comme prévu depuis de longs mois, Richard Bohringer échangea avec le directeur du festival dans une salle dont le public, silencieux, était suspendu aux mots et à la voix de l'Invité d'Honneur. Magique. Sans compter les applaudissements du début et de la fin. Émotion palpable.
Nous voici dimanche, toujours plaidant coupables. A 8h30 dans la salle de projection, c'est l'heure de la dernière compétition, à savoir, le Grand Prix du Court Métrage. Quatre films avaient été sélectionnés et sur scène tous étaient représentés ; « La proie » avec l'acteur principal, Hervé David et les deux réalisateurs, Romain et Thibault Lafargue, « États d'arme » de Loïc Jaquet, avec Aton, l'acteur principal, Alain Hérard, le producteur, « Une partie en l'air » avec Geoffrey Fighiera, le réal, et Marie-Cécile Lucas, la productrice, « Pépites » avec les deux actrices, Camille Peri et Charlotte d'Ardhalon, le chef op, Stéphane Bion et le réalisateur, Antoine Martin-Sauveur.
La Grande Librairie ouvrait à nouveau ses portes à 9h30. Comme dab, des visiteurs attendaient déjà depuis 30 bonnes minutes. Tous les romanciers et tous les dessinateurs étaient prêts à défourailler stylos et pinceaux et à échanger avec les visiteurs.
« C'est beau une ville la nuit » même à 10h30 ce dimanche. La version filmée de l'autobiographie de Richard Bohringer, entre réalité et imaginaire, entre drogue et alcool, entre tournées en France et voyages en Afrique, entre famille et amours, entre le musicien et l'acteur. Une sacrée tranche de vie.
14h30, l'heure du Palmarès Cinéma et Télévision. Le Maître de Cérémonie, François Bureloup, commençait fort avec des titres en compétition nés de son imagination comme « Couvre feu » d'Emmanuel Macron ou encore « Pas de chloroquine pour les pleureuses » de Didier Raoult. Mais redevenons sérieux, les véritables lauréates et lauréats furent appelés (voir liste dans Palmarès). Et toutes et tous mirent des mots, parfois touchants, sur leurs émotions à se retrouver primés. Un prix exceptionnel, celui de « la jeune pousse », fut remis à la plus jeune comédienne, Eva-Rose Renaud, pour son rôle dans « Première ligne » le film de Francis Renaud, son père.
Le premier Prix « Jean-Pierre Mocky » fut remis ensuite, en présence de quatre des douze membres du jury, Bernard Bec, Bertrand Puard, Patrick Rocca, Michel Vivier, à la réalisatrice Zulma Rouge pour son court métrage « Fait maison ». Le film fut projeté ensuite et remporta un vif succès bien mérité. Comme prévu, en hommage au réalisateur et invité perpétuel du festival disparu l'an dernier, fut projeté « Noir comme le souvenir » avec entre autres, Jane Birkin, Sabine Azéma, Jean-François Stévenin.
Pour continuer l'après-midi, au programme à 17h30, un film en avant-première et hors compétition, « Ni dieux ni maîtres » d’Éric Cherrière. Le réalisateur, déjà primé à Cognac pour son premier film « Cruel », raconta quelques anecdotes du tournage de ce western médiéval. A son casting : Pascal Greggory, Saleh Bakri, Jenna Thiam, Stéphane Hénon, Édith Scob, Jean-Claude Drouot...
La Grande Librairie avait fermé ses portes à 19h30. Ses dessinateurs, ses écrivains, ses scénaristes partis, la salle était vide. Restaient les affiches aux murs, les cadres des expos sur les grilles, les ouvrages invendus sur les tables, les libraires et le bouquiniste qui rangeaient.
La fin approchait à 20h00. Plus qu'un film en hommage à Richard Bohringer, « Les caprices d'un fleuve » de Bernard Giraudeau. Deux heures plus tard, les derniers spectateurs quittaient la salle, une ultime fois, par la sortie spéciale « covid ». Nous avions décidé de plaider coupables. Nous plaidons donc coupables d'avoir organisé un événement culturel sous Covid-19, autorisé préfectoralement sous certaines conditions, alors que tant de manifestations culturelles furent annulées par leurs organisateurs. Le festival POLAR de Cognac, grâce à la volonté de ses dirigeants, de ses bénévoles et de ses professionnels, grâce à la participation des responsables « sécurité » (covid & vigipirate) de la ville de Cognac, se tint et se déroula avec succès, dans le respect des consignes sanitaires et sans déclencher un foyer d'infection alors que les bénévoles, les invités, les professionnels et le public venaient de toutes les régions de France. Si la vie du festival était bien chamboulée par un nombre de mesures contraignantes, il est à noter que les échanges entre les bénévoles, les invités, les membres du Fan Club, les pros et le public ont existé, peut-être encore plus puissants que les années précédentes, dans le respect des gestes barrières et de la distanciation physique. Malgré cette réussite, espérons que la situation sanitaire se sera améliorée pour la 26e édition qui se tiendra du 15 au 17 octobre 2021. Qu'on se le dise !!!
F I N
26/10/2020
25e Festival POLAR de Cognac... avec trois doubles portraits, deux triples portraits et un quadruple portrait, l'ensemble des photos à l'italienne, signés Jean-Daniel GUILLOU.
Gigi LEDRON & Noémie SCHMIDT – Glenn TAVENNEC & Antoine RENAND
Romain LAFARGUE, Hervé DAVID & Thibault LAFARGUE – Frédérique KAMATARI, Léonie SIMAGA & Stéphanie HALFON
Camille PERI, Stéphane BION, Antoine MARTIN-SAUVEUR & Charlotte D'ARDALHON – Jonathan SAFIR & Antoine MILLET
22/10/2020
25e Festival POLAR de Cognac... avec les portraits signés Jean-Daniel GUILLOU. « Vous en reprendrez bien une tronche ! »
Laurent BATEAU – Christian BLANCHARD – Pierre BORDAGE
Pascal BOUDET – Noël BOUDOU – François BURELOUP
Jean-Charles CHAPUZET – Hervé DAVID – Manon ELEZAAR
Geoffrey FIGHIERA – Sylvain FORGE – Marc FOUCHARD
Thierry GODARD – Stéphanie HALFON – Frédérique KAMATARI
Estelle KOENIG – Romain LAFARGUE – Thibault LAFARGUE
Thierry LAMY – Gigi LEDRON – Sophie LE TELLIER
Marie-Cécile LUCAS – Antoine MARTIN-SAUVEUR – Aurélie MEIMON
Arnauld MERCADIER – Antoine MILLET – Kevin MISCHEL
Tristan MONCLA – Aurélia POIRIER – Bertrand PUARD
Antoine RENAND – Johanne RIGOULOT – Patrick ROCCA
Rémy ROUBAKHA – Julien RUSSO – Jonathan SAFIR
Léonie SIMAGA – Noémie SCHMIDT – Stéphane STRANO
26/10/2019
Festival POLAR de Cognac à « La Salamandre »... le procès-verbal de la 24e édition du 18 au 20 octobre 2019.
Tout a commencé, mon Lieut'nant, le vendredi 18 octobre à 14h30. Au programme de la première journée : les « séries « Caïn », représentée par le scénariste Philippe Lyon, « Tandem », esseulée, et « Candice Renoir » représentée par Fabienne Facco et Sébastien Vitoux, scénaristes, en compétition pour le Grand Prix de la Meilleure Série / Section Comédie. Pour des raisons de tournage des nouvelles saisons, aucune des comédiennes, aucun des comédiens n'avaient pu faire le déplacement. Dommage !
France 3 traînait dans les parages pour un sujet au journal du soir et France Bleu La Rochelle était en direct de 16 à 19h. Charente Libre et Sud Ouest furetaient aussi pour leurs papiers...
Après l'Ouverture Officielle du festival par Bernard Bec, à 19h30, ce fut au tour de la Cérémonie de Remise des « PRIX COGNAC » 2019 de la BD et de la Littérature. Celle-ci fut animée avec beaucoup d'humour et de professionnalisme par Manon Elezaar et Mark Grosy. Le droit de retrait exercé par des cheminots nous priva de 2 des 6 lauréats (liste en page Palmarès). Ils avaient réussi à nous rejoindre : Frédéric Lenormand et Frédéric Vervisch, Sylvie Allouche, Matthew J. Arlidge et Jérôme Loubry. Côté lauréats, l'émotion était palpable.
Je sais, si votre femme n'était pas présente non plus, mon Lieut'nant, ils étaient fort nombreux sur scène à 20h30 pour la suite de la compétition section série dramatique « Cassandre », déjà primée à Cognac. Il y avait les scénaristes, Kilian Arthur et Nicolas Jones-Gorlin, Marie Dupuy d'Angeac de la production, Bruno Garcia, le réalisateur, l'actrice, Gwendoline Hamon, et les acteurs, Vincent Jouan, Philippe Lelièvre et Robin Renucci.
Passons à samedi, mon Lieut'nant ! Dès 9 heures était projeté « Trop beau pour être vrai » de la collection « Crimes parfaits ». Malgré l'heure matinale, il y avait du beau linge sur scène : les actrices et les acteurs, Julie Ferrier, Wendy Nieto, Sophie de la Rochefoucauld, Christelle Reboul, François Briault et Christophe Favre, le réal, Nicolas Herdt, la scénariste, Marie-Anne Le Pézennec, Maïdi Roth pour la musique, et la productrice, une habituée du festival, Caroline Lassa.
A 9h30, la Grande Librairie et la Bouquinerie ouvraient leurs portes, et la conférence sur André Héléna, animée par Gérard Streiff, débutait. Ensuite à 10h00, ce fut au tour de la première des deux rencontres avec les auteurs du Prix Grand Cognac de commencer devant un public nombreux sous la baguette de Nathalie Drouillard. Étaient présents, Valérie Allam et Cédric Fabre. Le troisième auteur de prévu s'était excusé. Mais c'est à qui ce chien qui traîne dans les allées du festival ? A vous mon Lieut'nant ? J'savais pas !
Toujours pour le Grand Prix de la Meilleure Série / Section Dramatique, était projeté l'épisode, « La malédiction d'Osiris » de « L'Art du Crime ». En tournage sur Cognac, était présente Éléonore Bernheim, tout comme, Benjamin Egner, le comédien, Angèle Herry-Leclerc et Pierre-Yves Mora, les scénaristes, les réals, Elsa Bennett et Hippolyte Dard, et pour la production, Delphine Reignier et Arnaud de Crémiers.
Comme dab, mon Lieut'nant, le break du midi fit du bien. Et Olivier Marchal, l'Invité d'Honneur était arrivé de Marseille ou il tournait « Bronx ». J'vous ai vu parler avec lui, mon Lieut'nant, j'parie que votre femme l'apprécie !…
A la reprise, à 14h30, ce fut le tour de projeter « Kenbaltyu », les épisodes 11 et 12 de la seconde saison de « Les Rivières Pourpres ». Sur scène il y avait, Thomas Anargyros, le producteur, David Morley, le réalisateur, et Olivier Marchal. Comme depuis le matin, la salle était pleine. Ça fait chaud au cœur !
15h00 : Deuxième Rencontre avec des auteurs du Prix du Roman Noir des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac. Toujours animée par Nathalie Drouillard, il y avait Alexandre Lenot et Gilles Sebhan. Faute de RER et de TER, Gilbert Gallerne, avait jeté l'éponge. Deuxième Conférence, celle sur Georges Simenon, animée par Jean-François Merle accompagné de Loustal, l'illustrateur de la nouvelle réédition des œuvres du père de Maigret. Tiens, un collègue à vous, mon Lieut'nant !
Changement de compétition pour les Grands Prix à 16h45. Avec « L'Archer Noir », voici celle des Films Unitaires TV. Il y a sur scène de nombreux représentants : les comédiens, Laurent Ournac, Hélène Degy et Christian Rauth et Hélène Bizot, le scénariste, Richard Roulet, le réalisateur, Christian Guérinel et François Enginger, le producteur.
Suivra celle des Courts Métrages Cinéma à 18h45. Trois des quatre films en compétition pouvaient être projetés, le 4e ayant eu droit à une diffusion imprévue, selon son réalisateur, sur une chaîne de la TNT. Si personne n'avait réussi à rejoindre Cognac pour « La Jungle » de Victor Ohmer, pour « Pyromanes », Antoine Delelis, le réal, s'était excusé, et les jumeaux, les frères Romain et Thibault Lafargue, étaient bien présents sur scène pour leur très court film « Courageux » (2'29).
C'est à qui ce tas d'boue devant La Salamandre ? A vous mon Lieut'nant ? Bon d'accord c'est une décapotable mais alors elle frise le siècle ! Et cette odeur de cigare froid ! 20h30 c'est l'heure de la Remise du Prix du Roman Noir de Grand Cognac. Nicole Roy, la vice-présidente en charge de la Culture et du Patrimoine, pouvait nommer le Lauréat, Gilbert Gallerne.… absent pour raison de grève SNCF (lire page Palmarès).
Dans la foulée, on arrivait à la cerise sur le gâteau avec la présence sur scène d'Olivier Marchal, l'Invité d'Honneur de cette 24e édition, avec dans ses valises les 8 premières minutes de son film « BRONX » toujours en tournage. Des nuits de montage, pour un super cadeau. Du jamais vu. Merci Monsieur ! La salle fut acquise de suite. Standing ovation. L'échange qui suivit aurait pu se prolonger des heures. Final pour ce samedi que l'on n'est pas près d'oublier.
Après une nuit de repos, le festival pouvait rouvrir ses portes dimanche à 9h00 avec la projection de « Le Crime lui va si bien » pour le Grand Prix du Meilleur Film Unitaire TV. Sur scène, pour le présenter, il y avait Hélène Seuzaret, la comédienne, Julien Ratel, le comédien et Stéphane Kaminka, l'un des 2 producteurs et scénaristes. Il est à noter, que le 3e film, sélectionné le 31 juillet, ne pouvait être projeté, sa diffusion sur la chaîne avait été avancée au début septembre. Toujours là, mon Lieut'nant ? Et votre chien ? Il garde votre décapotable !
La Grande Librairie et la Bouquinerie rouvraient également leurs portes mais à 9h30. Les dédicaces pouvaient aller bon train.
10h00 ou presque : Rencontre avec Olivier Marchal. La grande salle était bondée et l'Invité d'Honneur fit le show durant 1h30. Imitateur et Raconteur d'histoires autour de ses films et de ses acteurs et actrices. Un régal pour toutes et tous. Chapeau l'Artiste !
Comme le veut la tradition, à près de midi, fut projeté le film long métrage lauréat du Grand Prix 2018, « Amare Amaro ». Son réalisateur, Julien Paolini, était sur scène pour le présenter à nouveau.
Après 2 heures de break et d'attente des résultats du Jury Cinéma & Télévision, à 14h30 la dernière ligne droite de cette 24e édition pouvait débuter avec le Palmarès (lire en page Palmarès). Cette cérémonie, présentée par Manon Elezaar et Slimane Dazi, fut à part. Manon, dit un fort joli texte sur Jean-Pierre Mocky, ce qui déclencha les larmes de sa fille Olivia. Passé ce moment émotionnel, la compétition reprit son droit et les lauréats furent nommés par Claude Cancès, le président du jury, entouré de ses autres membres : Sophie Le Tellier, Pascale Petit, Sandrine Roudès, Philippe Ambrosini, Bruno Papet, Bertrand Puard et Rémy Roubakha (liste en page Palmarès).
L'Hommage à Jean-Pierre Mocky débuta à 15h00. Olivia, sa fille, était entourée d'actrices et d'acteurs des 4 courts-métrages tournés en 2018 de la nouvelle collection pour France Télévision « Hitchcock by Mocky » : Philippe Ambrosini, Hélène Bizot, Michel Boujenah, Frédéric Bouraly, Grâce de Capitani, Lorianne Venon, François Vincentelli et Michel Vivier. Ils, elles, évoquèrent l'amoureux des acteurs qu'était Mocky et l'immense plaisir qu'elles, qu'ils, avaient eu à tourner sous sa direction. L'Unique Mocky. Le président, du festival, avec l'accord de Jean-Pierre et de ses descendants, annonça la création d'un Prix MOCKY qui sera remis à Cognac dès 2020. La projection de son dernier long métrage tourné en mai 2019, « Tous Flics », sera également au programme de la 25e édition. Normal, il sera toujours l'Invité Perpétuel du festival !
La salle du bar du premier étage était pleine aussi à 15h30. Philippe Tomblaine, professeur documentaliste et auteur, proposait sa conférence sur « Les petites histoires du fait divers en Charente : crime, arnaque et vigne, de 1900 à nos jours ». Un véritable succès.
A 17h30, place à un autre hommage. Celui rendu à Lino Ventura qui aurait eu 100 ans en 2019. Sa fille, Clélia, attendue ne put être présente, victime d'un accident de la circulation au Vietnam. « Dernier domicile connu » de José Giovanni fut projeté. Un choix commun entre la fille de Lino Ventura et la direction du festival.
Alors là oui, mon Lieut'nant, on arrive à la dernière pièce à conviction ! Il est 19h30 et c'est l'heure de la projo en hommage à l'Invité d'Honneur, Olivier Marchal. reparti à Marseille dans le milieu de l'après-midi pour sa dernière semaine de tournage de « Bronx ». Une photo fut prise de la salle, des spectatrices et des spectateurs, et envoyée depuis la scène sur le mobile du réalisateur. Reçue.
Cette 24e édition terminée, la direction du festival donnait les dates des 16, 17 et 18 octobre 2020 pour la 25e édition de « POLAR » Le Festival de Cognac. Mais ou est-il passé le Lieutenant Columbo ? La Salamandre est vide tout comme la place de parking pour sa 403… Aurions-nous, toutes et tous, rêvé ?
Crédit Photos : Jean-Daniel GUILLOU / Festival POLAR de Cognac / 2019
FIN
06/11/2019 24e Festival POLAR de Cognac... avec les doubles portraits signés Jean-Daniel GUILLOU. « Des couples occasionnels se sont formés... »
Hélène DEGY & Hélène BIZOT – Bernard BEC & Olivier MARCHAL
Gilles CAILLOT & Cédric CHAM – Manon ELEZAAR & Philippe LYON
Bruno PAPET & Claude CANCES – Bertrand PUARD & François CLAPEAU
04/11/2019
24e Festival POLAR de Cognac... avec les portraits signés Jean-Daniel GUILLOU. « Vous en reprendrez bien une tronche ! ».
Valérie ALLAM – Matthew J. ARLIDGE – Sylvie ALLOUCHE
Kilian ARTHUR – Éléonore BERNHEIM – Michel BOUJENAH
Frédéric BOURALY – François BRIAULT – Cécile CABANAC
Gilles CAILLOT – Claude CANCES – Cédric CHAM
Jean-Charles CHAPUZET – David CHARRIER – François CLAPEAU
Tony COSSU – Slimane DAZI – Grâce DE CAPITANI
Hélène DEGY – Sophie DE LA ROCHEFOUCAULD – Céline DENJEAN
Benjamin EGNER – Manon ELEZAAR – Christophe FAVRE
Bruno GARCIA – Mark GROSY – Gwendoline HAMON
Nicolas HERDT – Angèle HERRY-LECLERC & Pierre-Yves MORA – Olivier JOLIVET
Nicolas JONES-GORLIN – Vincent JOUAN – Romain & Thibault LAFARGUE
Philippe LELIEVRE – Sophie LE TELLIER – Bernard L'HOSTIS
Philippe LYON – Olivier MARCHAL – Michel MOATTI
Olivia MOKIEJEWSKI – Wendy NIETO – Laurent OURNAC
Bruno PAPET – Pascale PETIT – Jérôme PIERRAT
Bertrand PUARD – Christelle REBOUL – Robin RENUCCI
Rémy ROUBAKHA – Hélène SEUZARET – Olivier SITRUK
Estelle THARREAU – Lorianne VENON – François VINCENTELLI
30/11/2018 23e Édition de « POLAR » Le Festival de Cognac au Centre de congrès « La Salamandre », du 19 au 21 octobre 2018... La Chronique d'une Fin Annoncée !...
Tout a commencé, au-delà des espérances les plus folles… car il y avait foule dès la première projection de la compétition du « Grand Prix 2018 de la Meilleure Série TV », celle de la mini-série inédite, « Au-delà des apparences », produite par Kam&Ka pour France 3, réalisée par Éric Woreth et avec Helena Noguerra et Pascal Demolon, entre autres. A 9h30, ce vendredi 19 octobre 2018, 150 fauteuils des 295 de la salle étaient occupés. De très bonne augure pour la suite. 1h30 plus tard, devant une salle encore plus pleine et chauffée par les membres du fan club, ce fut au tour de « L'art du crime » de France 2 d'être projeté. Saison 2. Il y avait sur scène, les auteurs Angèle Herry-Leclerc et Pierre-Yves Mora, la productrice, Isabelle Degeorges pour Gaumont TV, le réal, Chris Briant et les deux acteurs principaux, Nicolas Gob et Éléonore Bernheim. Super résultat à l'applaudimètre. À 14h30, après la pause déjeuner, une toute nouvelle série de France 2, « Kepler(s) » représentée par la productrice, Caroline Solanillas, et les auteurs, Jean-Yves Arnaud et Yohann Legave. Choc au plexus, mais pas de « Talents ». Dommage ! Et pour terminer la compète pour le « Grand Prix 2018 de la Meilleure Série TV », à 16h00, devant une salle pleine, fut projetée « À l'intérieur », tournée à Angoulême avec l'aide de la Région Nouvelle Aquitaine. Cette série de France 3 était représentée par Jeanne Le Guillou et Bruno Dega, les scénaristes. Dommage aussi qu'il n'y ait pas eu la présence d'un seul des acteurs ou d'une seule des actrices ! 17h30 : Autre section, celle du « Grand Prix 2018 du Meilleur Film TV » débutait avec « Les ombres du passé » de Denis Malleval pour France 2. Sur scène, à la présentation, il y avait l'actrice principale, Hélène Degy, et Denis Malleval, le réalisateur. Générique sous applaudissements nourris. Temps libre de 19 à 20h00, ou presque, avec calage film suivant, essais micros et voix, etc. La Cérémonie des « POLAR » de la Bande Dessinée et de la Littérature, débutait à l'heure indiquée, incroyable mais vrai, sous la houlette de Marie-Do Ferré et de Fabrice Talon (voir liste des Lauréats en page Palmarès). Après la présentation des membres du jury « Cinéma et Télévision », la première journée, se terminait comme dab par un « Mocky » en la présence de l'ami Jean-Pierre. La standing ovation que le public lui fit le toucha immensément. Merci aux trois cents spectateurs et techniciens debout et l'applaudissant ! Il y avait encore du temps à passer pour donner raison au titre...
Samedi 20 octobre 2018, la seconde journée débuta à 9h30, à La Salamandre, avec l'ouverture de la grande librairie, la première conférence et la projection du premier film. Les auteurs et les auteures de BD et de Romans étaient à leurs tables de dédicaces et de signatures pour échanger avec les nombreux lecteurs déjà présents. La fréquentation ne faiblira pas jusqu'au soir. Heureusement que la pause déjeuner était là pour éviter les crampes ! Super salle, super ambiance pour « Jusqu'à ce que la mort nous unisse », le film de Delphine Lemoine, pour France 3, en compétition pour le « Grand Prix 2018 ». Avec elle, sur scène, il y avait le producteur, Stéphane Strano, la jeune comédienne, Ilys Barillot, et l'acteur principal, Bruno Debrandt, un habitué du festival. Malgré l'heure matinale, super applaudimètre par une salle presque pleine, et conquise. Gérard Streiff, un habitué, présentait sa vision du Polar et de Mai 68, avec sa Conférence « Mai 68, un pavé nommé polar ». La jauge maxi du Bar du 1er était atteinte. Bravo ! Une demi-heure plus tard, mais au « VIP » cette fois, Nathalie Drouillard animait une rencontre avec Jacques Bablon et Jérémy Bouquin, tous les deux en lice pour le Prix 2018 des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac avec « Jaune soufre » pour le premier et « Enfants de la meute » pour le second. 11h00 : Changement de compète avec la projo de 3 films de cinéma pour le « Grand Prix 2018 du Film Court Métrage. « Dram » d’Élie-G. Abécéra avec Érick Deshors, présents tous les 2, ouvrait le bal, « Le Trait » de Fred Bianconi et Maurice Hermet, en présence de la productrice, Géraldine Ioos, Sophie Le Tellier, Gwénaëlle Simon et Fred Bianconi, l'endiablait, et « Contact inconnu » de Silk Bistini, sans représentant, le clôturait. Pause repas ou temps libre. Yep ! 14h30, la reprise avec un programme chargé : Réouverture de la Grande Librairie avec un populo qui attendait dehors avec le soleil comme compagnon. La machine à carte bleue allait recrépiter. La caisse de l'ami Bouquiniste allait aussi avoir sa raison d'être. Du monde comme jamais vu jusqu'à 19h00 ; Au « VIP », Nathalie Drouillard était avec le romancier, Benoît Séverac, pour évoquer son livre, « 115 », en lice pour le Prix 2018 des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac ; Aux « Abattoirs », du Théâtre avec une représentation de « Nature morte dans un fossé » de Fausto Paravidino. Cette pièce, lauréate d'un « POLAR » en 2017, était interprétée par Grégory Nardella, un comédien pour six rôles ; Au Bar du 1er de « La Salamandre », Sylvain Forge, lauréat du Prix 2018 du Quai des Orfèvres, animait une Conférence sur « Les secrets de l'écriture cinématographique au secours du nouveau roman policier ». Auditoire scotché. Bravissimo ! ; « Amare amaro » de Julien Paolini était projeté dans le cadre du « Grand Prix 2018 du Film Long Métrage de Cinéma ». Présents : l'acteur principal, Syrus Shahidi, le producteur, Clément Lecomte, et le réal, Julien Paolini. Beau succès. Le 2e film en compète, suivait à 17h30. Venu de Belgique, le réalisateur, Bernard Declercq, présentait « Méprises » en compagnie de l'actrice principale, Moana Ferré. Chaleureux applaudissements. Petite pause et temps libre de 30 minutes. Dernière ligne droite pour ce samedi et 2e jour avec la remise d'un POLAR d'Honneur à Jean-François Stévenin, l'invité d'honneur, pour ses 50 années passées devant et derrière la caméra. Séquence émotion. Salle comble. Son film, « Double messieurs », clôturait cette deuxième journée. La Fin annoncée, se rapprochait…
Après une petite nuit de repos, troisième et dernier jour. Dimanche 21 octobre 2018, début à 8h30 pour le Cinéma et son « Grand Prix 2018 du Long Métrage ». Après avoir traversé l'Atlantique depuis son Québec, le réalisateur, Roger Boire, présentait son dernier film, « Pervers ordinaire ». Malgré l'horaire, un brin matinal, il fut surpris par le nombre important de spectateurs présents dans la salle. Plus de 150. La moitié de la salle. Longtemps après, il n'en revenait toujours pas (lire son témoignage sur le site). 9h30 : Deuxième ouverture de la Grande Libraire avec des auteurs et des dessinateurs prêts, malgré la courte nuit, à dégainer leurs stylos, leurs crayons et leurs pinceaux. Christine, Alain et Éric, les libraires de la Maison de la presse, et Christian et Janine de la Bouquinerie l'étaient aussi. Ça roulait, ça roulait, j'vous l'dit ! ; Dans le bar du 1er, projection du film de Jean-François Stévenin, « Passe montagne ». Jauge pleine. Suivait la rencontre avec le réalisateur. Dernière Rencontre au « VIP », à 10heures, dans le cadre du « Prix 2018 des Bibliothèques et de Médiathèques de Grand Cognac ». Nathalie Drouillard recevait, devant un public fidèle, le romancier Guillaume Audru pour son livre « Les chiens de Cainrgorms » en lice pour le Prix. 11h00 : Une nouveauté ; la projection du film « Cinéma » long métrage, lauréat du Grand Prix Long Métrage de l'année précédente. En présence des deux réalisateurs, Ange Basterga et Nicolas Lopez, plus de 250 spectateurs, des anciens de 2017, des nouveaux de 2018, allaient regarder « Caîd ». Même s'il n'est pas encore distribué, malgré d'autres sélections en festival et l'obtention d'un Prix à celui du film politique de Porto Vecchio, les réals y croient toujours, tout comme nous. Comme Ange Basterga et Nicolas Lopez, l'ont dit sur scène, le « Grand Prix » de Cognac leur a ouvert des portes fermées auparavant, mais il reste la peur des distributeurs à programmer un film sur les quartiers Nord de Marseille. Ils vont, on va, tout faire pour que l'un d'eux sorte du lot. À suivre ! Pause repas avec souhaits d'anniversaires de 12h30 à 14h00. Ça a fait chaud au cœur des fêtés. Aux autres aussi. Dernière ligne droite dès 14h15 avec la Remise du Prix des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac par Nicole Roy, la Vice-présidente en charge de la Culture et du Patrimoine (voir résultat page Palmarès). Suivait à 14h30 sur la scène de « La Salamandre », la Cérémonie des « Grands Prix 2018 du Cinéma et de la Télévision » présentée par Marie-Do Ferré et Fabrice Talon en présence du Jury au complet (Philippe Ambrosini, François Bureloup, Bruno Papet, Pascale Petit, Bertrand Puard, Anne Richard, Vanessa Valence, Maurice Barat, Christophe Hy et Claude Cancès, le président) et cela devant une salle comble. Comme chaque année, pleurs et sourires au programme (Palmarès en page du même nom). À 15h00, débutait l'après-midi réservé aux Hommages de 2018. Le premier concernait un membre du jury, « Pascale Petit ». Sur scène, elle évoqua le film qui allait être projeté, « La croix des vivants » d'Yvan Govar. Séquence émotion. Merci Madame ! Jauge pleine encore une fois au Bar du 1er à 15h30 pour la Conférence « Flics ou voyous ? » animée par Claude Cancès et Bruno Papet. Allait suivre à 17h00, celui consacré à « Johnny Hallyday », acteur, avec Hervé Palud, le réalisateur de la série d'Antenne 2, « David Lansky » et de « La gamine » au cinéma. Le réalisateur ne fut pas avare d'anecdotes concernant les tournages avec « Jojo ». Fait pour, l'Hommage à Jean-François Stévenin suivait à 19h00 avec la projo de son film « Mishka » dans lequel il y avait… Johnny Hallyday. Après la projection, comme pour « Double messieurs » la veille, Jean-François rejoua le film. Mima et imita les uns et les autres. Ses acteurs, ses actrices. Des moments inoubliables. Merci l'Artiste !
Voilà, à 21heures bien tassées, s'achevait cette 23e édition de « POLAR » le Festival de Cognac avec un super taux de fréquentation générale. Merci cher, très cher Public ! L'Invité d'Honneur de la 24e, « Olivier Marchal », pouvait être nommé sur scène. Nous fêterons avec lui ses 20 ans passés derrière la caméra ; de 1999, l'année de son premier film, un court au titre d'« Un bon flic », à 2019, celle de son prochain film, un long métrage que nous présenterons en avant-première et cela en présence de nombreux de ses acteurs et actrices et de ses amis(es). À l'année prochaine, du 18 au 20 octobre 2019… Et Fin de la Chronique, comme Annoncée !
28/11/2018
23e Festival POLAR de Cognac... avec les Portraits signés Jean-Daniel GUILLOU, vous en reprendriez bien une tronche !
Par ordre alphabétique d'apparition à l'image...
Guillaume AUDRU – Jacques BABLON – Ilys BARILLOT
Ange BASTERGA – Éléonore BERNHEIM – Fred BIANCONI
Christian BLANCHARD – Roger BOIRE – Anne BONVOISIN
BORRIS – Jérémy BOUQUIN – Chris BRIANT
Claude CANCES – Tony COSSU – Bruno DEBRANDT
Bernard DECLERCQ – Hélène DEGY – Samuel DELAGE
Érick DESHORS – Alain ERTLE – Moana FERRE
Christophe GAVAT – Nicolas GOB – Jean-René JAHENY
Olivier JOLIVET – Clément LECOMTE – Nicolas LOPEZ
Jérôme LOUBRY – Denis MALLEVAL – Bernard MINIER
Michel MOATTI – Joseph OUAKNINE – Gipsy PALADINI
Hervé PALUD – Julien PAOLINI – Bruno PAPET
Pascale PETIT – Francis RENAUD – Elsa ROCH
Benoît SEVERAC – Syrus SHAHIDI – Jean-François STEVENIN
Stéphane STRANO – Gérard STREIFF – Fabrice TALON
30/11/2017
22e POLAR Le Festival de Cognac à « La Salamandre »... son autopsie juste après qu'il ait rendu l'âme le 22 octobre 2017.
Un brin périlleux, l'exercice. Une odeur acre traîne dans la pièce, mais allons-y !... Tout avait bien commencé le vendredi 20 octobre 2017 à 9h30 avec la projection en compétition pour un Grand Prix de « Tandem », la série de France 3. Près de 100 spectateurs avaient fait l'effort de venir à « La Salamandre » à cette heure matinale. Chapeau ! A suivi à 11h00, « Capitaine Marleau », pas l'épisode annoncé puisque la chaîne l'avait déprogrammé et diffusé juste avant le festival au grand dam de sa réalisatrice, Josée Dayan. Laissons tomber. Tout pouvait véritablement reprendre côté compétition à 14h30 avec « Candice Renoir » alors que la série de France 2 était en tournage à Sète. La nouvelle fliquette, Yeelem Jappain, et le producteur artistique, Marc Kressmann, montaient sur scène. Cécile Bois, ne rejoindrait le festival qu'après sa journée de tournage. Il était près de 22h00. Un amour ! Quelle succession ! A 16h00 c'était au tour de la série « Cassandre » d'être projetée. En l'absence de Gwendoline Hamon, retenue sur un tournage, étaient présents sur scène Dominique Pinon et Jessie Ugolin, des récurrents de la série de France 3, ainsi que les guest, Anne Girouard, Valentin Girma et Thomas Silberstein, le réal, Hervé Renoh, les 2 auteurs, Bruno Lecigne et Mathieu Masmondet et la productrice, Laurence Bachman. 18h00, changement de section. « Le poids des mensonges », un film de Serge Meynard, ouvrait la voie de la compétition pour les unitaires de télévision. Outre le réal, étaient sur scène les comédiens Sara Martins, Thierry Godard, Anne Suarez et Christian Rauth et la productrice Mathilde Muffang. La Cérémonie des « POLAR » 2017 allait suivre avec ses moments d'émotions, magistralement animée par Marie-Do Ferré et Fabrice Talon (les lauréats sont nommés en page Palmarès). Et comme la tradition le veut depuis 3 ans, Jean-Pierre Mocky présentait ensuite son dernier film en avant-première. Son titre : « Votez pour moi ! »
Au 2e jour, cela a commencé à s'compliquer !... Samedi 21 octobre 2017 à 8h30, l'actrice, Isabelle Gélinas, n'en croyait pas ses yeux. Plus d'une centaine de spectateurs étaient devant elle et le producteur Guillaume Renouil. Ensemble ils présentaient, en compétition, un film, « Un bon chanteur est un chanteur mort », extrait d'une nouvelle collection, « Crimes parfaits », de France 2. Comme dans « Columbo », le meurtrier est connu des spectateurs dès le début. S'en sortira-t-il ou le flair de l'enquêtrice sera-t-il assez fort pour le démasquer ? Ensuite, à 9h30, la concurrence fut rude. La grande librairie et l'espace des bibliothèques et des médiathèques ouvraient leurs portes tout comme le bar du premier pour un « clin d’œil au polar russe » animé par Gérard Streiff. 45 spectateurs pour autant de places. Un succès. Dès 10h00, première rencontre avec les auteurs, Jacques Bablon et Cédric Fabre, sélectionnés pour le Prix du roman noir de Grand Cognac et retour à la compétition pour le Grand Prix du meilleur film de télévision avec « Meurtres à Sarlat ». Les 2 acteurs principaux, Cécile Bois et Thierry Godard, étaient présents tout comme la réalisatrice, Delphine Lemoine, et la productrice, Élisabeth Arnac. Au choix à 14h30, la deuxième rencontre avec deux auteurs du Prix « Grand Cognac », Frédéric Paulin et Noël Boudou, échange animé par Nathalie Drouillard, la lecture théâtralisée « Et je danse, aussi » avec Olivia Lancelot, Loïc Rojouan et Kristophe Bach, adaptée du roman éponyme de Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat paru chez Fleuve, aux « Abattoirs », et « Mémoires du 304 » de Pascal Luneau, le premier film de la compétition « Grand Prix » du long métrage avec dans les 2 rôles principaux et présents sur scène, Karine Valmer et Antoine Martin-Sauveur, tout comme le producteur, Philippe Nessler. Au MACO, à 16h00 débutait la rencontre autour de la BD parue chez Delcourt, « Cognac », avec les auteurs Jean-Charles Chapuzet et Éric Corbeyran, et animée par Philippe Tomblaine. Le dessinateur, Luc Brahy, souffrant, n'avait pu faire le déplacement. Un cocktail offert par le BNIC clôturait cet échange. Deuxième film pour le Grand Prix Long Métrage, « Pedro Noula » de Karolos Zonaras, excusé, était projeté à 16h30 en présence de l'actrice principale, Katia Leclerc-O'Wallis. A 18h30, ce fut aux quatre films sélectionnés pour le Grand Prix 2017 du Court Métrage d'être projetés : « Corps défendants » de Geoffrey Fighiera avec Claire Pérot, « Jamais je ne pourrai t'oublier » de Philippe Beheydt, « Skin of the night » de Alexandre Ubeda avec Delphine Chanéac et Jacopo Menicagli et «Unattended item » de Filippos Vokotopoulos. Pour terminer cette 2e journée, au programme à 20h00, présentée par Jean-François Merle des éditions Omnibus, la remise d'un « POLAR » d'honneur à Loustal par Loïc Léry dont il a illustré la couverture de son second livre, suivie de la projection du film de Jean-Claude Barny, « Le gang des Antillais », auréolé la veille d'un « POLAR » du meilleur film francophone et adapté du premier roman de... Loïc Léry. Sympas, vous suivez !
Dimanche aux aurores, comme une odeur de sapin flottait dans l’atmosphère. Atmosphère, atmosphère, ça commençait vraiment à l'sentir l'épicéa !... « Caïd », un film, auto-produit, de Ange Basterga et Nicolas Lopez, ouvrait le bal ou le pas de tir. Près de 130 personnes s'étaient levées de bon matin pour le premier film en compétition pour le Grand Prix Long Métrage de Cinéma. Sur scène, il y avait les 2 réals et les acteurs, Abderamane Diakhite, Mohamed Boudouh et Kilian Da Costa. J'entends encore les réactions unanimes d'après projo ; Puissant. Énorme choc. Comme « La haine », il y 20 ans... La Grande Librairie rouvrait ses portes à 9h30 et à la même heure, Gérard Lapagesse était prêt à évoquer « Julien Duvivier ». A 10h00, c'était au tour d’Éric Maneval d'échanger avec les lecteurs du Prix des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac. La rencontre, comme les deux précédentes, était animée par Nathalie Drouillard. Attendu par une salle complète depuis plusieurs jours, à 10h30 était projeté « Carbone » le film d'Olivier Marchal. En compétition lui aussi. Après le générique de fin, le réalisateur, au téléphone depuis la Belgique ou il tournait, pu, après une salve longue et impressionnante d'applaudissements, remercier le public. Il avait la gorge nouée. Séquence émotion. De même, sur la scène de La Salamandre. Un scoop du jour : 2019 sera son année à Cognac avec la fête pour ses 20 ans de carrière depuis son premier film réalisé, « Un bon flic ». A suivre ! Heureusement qu'il y a la coupure du midi pour évacuer stress et humeurs, et envoyer à l'AFP, le Palmarès des Grands Prix Cinéma et Télévision, sous embargo jusqu'à 14h30... Si le parfum d'épicéa flottait de plus en plus fort dans « La Salamandre », tout a recommencé à 14h15 avec la remise du Prix des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac. C'est Nicole Roy, la Vice-présidente de l'agglomération en charge de la Culture et du Patrimoine, qui se chargea, après quelques mots, d'appeler sur scène le lauréat Noël Boudou pour son premier roman, « Elijah », édité au Flamant noir. Nous voilà à 14h30 avec tout le jury « Cinéma et Télévision », Philippe Ambrosini, Elizabeth Bourgine, Claude Cancès (président), Elsa Lunghini, Bruno Papet, Bertrand Puard, Anne Richard, Rémy Roubakha, Dominique Sylvain, Maurice Barrat et Christophe Hy, en fond de scène pour décerner les Grands Prix 2017. Devant eux, officiaient Marie-Do Ferré et Fabrice Talon. La tension était palpable. Cris de joie et pleurs au programme. Les meilleurs ont gagné, les autres n'ont pas démérité (voir les lauréats en page Palmarès). L'hommage à « Boulevard du palais » débutait ensuite à 15h00. Étaient présents : Anne Richard et Philippe Ambrosini. Jean-François Balmer, attendu, s'était excusé la veille de ne pouvoir venir, un deuil venait d'arriver dans sa famille. C'est le pilote qui fut projeté pour le premier set. Nous étions 20 ans en arrière. Du côté de la Grande Librairie, du jamais vu - parole du libraire, des auteurs, des dessinateurs et des romanciers -, des grappes entières de visiteurs investissaient le lieu. Les dédicaces allaient bon train. 30 minutes plus tard, au bar cette fois, le clin d’œil au siècle d'enquêtes au 36 Quai des Orfèvres connaissait un succès similaire. Les 45 sièges de la jauge étaient occupés. Gérard Lapagesse pouvait cuisiner l'ancien patron de la PJ, Claude Cancès, qui n'était pas venu seul, Bruno Papet, ancien commissaire divisionnaire de Lyon, était lui aussi présent. A 17h00, dans la salle de projection, c'était au tour de « Hexing », le film de Christophe Leblack, une avant-première mondiale présentée par le réalisateur, une des actrices principales, Camille Solal, et le compositeur de la bande musicale, Éric Navarro. Un mélange de polar et de fantastique. Toujours en avant-première, mais plus classique, la nouvelle série de France 3, « La forêt » était projetée à 19h00, en présence de Pierre Merle, le représentant de la chaîne, de Christophe Carmona, le producteur, et de Frédéric Dieffenthal, le comédien. A 20h30, ce fut la clôture du festival et de l'hommage à « Boulevard du palais », avec la projection de l'épisode 55. Séquence émotion. La larme à l’œil, Anne Richard et Philippe Ambrosini, vu les scores que les rediffusions obtenaient, ne comprenaient toujours le pourquoi de l'arrêt de cette série tant appréciée par les téléspectateurs. Le public présent, lui aussi ne comprenait pas.
22h00, le 22e « POLAR » le festival de Cognac s'achevait, environné du parfum entêtant d'une sapinière et d'un centre médico-légal... Normal. Le festival 2017 était mort, vive le festival 2018 ! Rendez-vous fut pris pour le 23e, du 19 au 21 octobre 2018. Yep !
F I N
10/11/2017 Festival « POLAR » de Cognac 2017... des invités face à l'objectif de Jean-Daniel GUILLOU Par ordre d'apparition à l'image :
Claude CANCES, Steve CAVANAGH, Kilian DA COSTA
Abderamane DIAKHITE, Frédéric DIEFFENTHAL, Sylvain FORGE – Hervé JOURDAIN
Isabelle GELINAS, Valentin GIRMA, Anne GIROUARD
Thierry GODARD, Thierry GODARD – Cécile BOIS, Jacques HANSEN
Bruno LECIGNE, Delphine LEMOINE, Nicolas LOPEZ
Pascal LUNEAU, Antoine MARTIN-SAUVEUR, Mathieu MASMONDET
Marie-Claude MEBROUK, Abdelhafid METALSI, Serge MEYNARD
Michel MOATTI, Jean-Pierre MOCKY, Guillaume MORRISSETTE
Philippe NESSLER, Bruno PAPET, Dominique PINON
Bertrand PUARD, Christian RAUTH, Hervé RENOH
ANNE RICHARD, Rémy ROUBAKHA, Thomas SILBERSTEIN
Dominique SYLVAIN, Jessie UGOLIN, Karine VALMER
31/10/2016 14/16 octobre 2016, 21e édition de « POLAR » Le Festival de Cognac... une édition qui restera I N O U B L I A B L E...« Inoubliable » pour différentes raisons ; une fréquentation en hausse de 40% et une ambiance extraordinaire due à un fantastique public, à des membres du Fan Club plus que chaleureux et dynamiques, et à des Invités hyper présents. Sans oublier la disponibilité et la gentillesse de tous les bénévoles. La nuit fut très courte… De plus en plus courte, la nuit... Rendez-vous pris pour la 22 édition de « POLAR » Le Festival de Cognac qui se tiendra du 20 au 22 octobre 2017. Qu'on se le dise !
19/10/2016 21e édition de « POLAR » le Festival de Cognac...Pourquoi, comme le veut désormais la tradition, ne pas en prendre une nouvelle « tronche » en 2016 ?... Par ordre d'apparition à l'image, de gauche à droite et de haut en bas : Jean BECKER, l'Invité d'Honneur, Germain BOUDIER, le lauréat du « POLAR » 2016 du Meilleur Album « One shot », Maxime DAMBRIN, l'un des acteurs d'A/K, Samuel DELAGE, romancier, Christophe GAVAT, l'inspirateur de « Borderline » d'Olivier Marchal, Pierrick GAZAIGNES, romancier, Maurice GOUIRAN, auteur, Jacques HANSEN, acteur et chanteur de tangos, Christian JAMONNEAU, le bouquiniste du festival, Gabriel KATZ, écrivain, Catherine MARCHAL, actrice dans « Borderline », Olivier NOREK, ancien flic et auteur de romans, Louis PIQUET-PELLORCE, jeune réalisateur sélectionné, Stéphane SERVAIN, l'auteur de l'affiche de 2016, Gérard STREIFF, journaliste, historien et romancier, Geoffroy THIEBAUT, acteur, Vincent VILLEMINOT, le lauréat du « POLAR » 2016 du Meilleur Roman Jeunesse et Andrew WORSDALE, le réalisateur sud-africain de « Durban Poison ». Les photographies sont signées Jean-Daniel GUILLOU / contact@faiza.fr
30/10/2015 « POLAR » Le Festival de Cognac... La 20e édition du 16 au 18 octobre 2015 Pourquoi, comme chaque année, raconter projo après projo, carte noire après carte noire, clin d’œil après clin d’œil, rencontre après rencontre, le festival ? Ceux qui étaient présents l'ont vécu à leur manière et ceux qui n'y étaient pas n'avaient qu'à y être. Les absents ont toujours tort, n'est-ce pas ? Et de plus, nous sommes déjà sur la 21e, celle de 2016. Pour sûr, le vendredi 16 octobre 2015, restera dans notre mémoire, comme le jour de l'Ouverture Officielle du festival, avec l’évocation de toutes les personnes qui ont fait cet événement côté bénévoles, côté professionnels, de la Cérémonie des « POLAR » 2015, BD, Littérature et Théâtre, animée par Virginie Caliari et François Bureloup, avec ce second « POLAR » pour Max Cabanes et Bernard Minier, le premier de Stéphane Toussaint, et de l'avant-première de « Boulevard du Palais » en présence de Myriam Gharbi, la productrice, et des acteurs Philippe Ambrosini, Anne Richard et Olivier Saladin. Samedi 17 octobre 2015, retenons l'ouverture de la Grande Librairie, les Rencontres, dans l'Espace des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac, avec Jacques-Olivier Bosco, Claire Favan et Pascal Martin, le Clin d’œil à René Manzor et celui à Michel Gourdon, les projections des Films unitaires TV comme « Une mère en trop » représenté par l'actrice Gwendoline Hamon et le réalisateur Thierry Petit, et « L'Emprise » avec Odile Vuillemin et le producteur Jean-Benoît Gillig, des Courts Métrages, de « La French » en présence de Bernard Blancan, l'un des acteurs, l'Hommage à James Hadley Chase et en apothéose, en bouquet final, l'Hommage à Jean-Pierre Mocky avec la projection de son dernier film « Monsieur cauchemar » d'après l’œuvre de Pierre Siniac. Son mixage avait été terminé la veille à 18h00. Merci Monsieur Mocky ! Pour le dimanche 18 octobre, la rencontre avec l'invité d'Honneur, Jean-Pierre Mocky, la Cérémonie des « POLAR » 2015 étaient de loin les faits marquants de la journée tout comme la remise du Prix des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac. Le lauréat fut Niko Tackian, auteur qui avait participé le matin, avec Michel Moatti, à la dernière rencontre avec les lecteurs. Revenons à la remise des « POLAR » Cinéma & Télévision ; à l'appel des séries et des films primés par la présidente du jury, Martine Monteil, peu d'élus montaient les marches pour recevoir leur Prix. 1 sur 6. Déception. Surtout que des représentants des autres films et séries en compétition mais non primés étaient présents. Merci à eux ! Certains des absents s'étaient excusés. F I N
20/10/2015 20e édition de « POLAR » le Festival de Cognac... Pourquoi ne pas en reprendre une « tronche » également en 2015 ? Par ordre d'apparition de gauche à droite et et de haut en bas : Élodie HESME, François BURELOUP, Virginie CALIARI, Max CABANES, Anne RICHARD, Philippe AMBROSINI, Mathilde MELESE et Marc GIBAJA, Bernard BLANCAN, Carole BIANIC, Vincent GIOVANNI, Olivier SALADIN, Jacques SAUSSEY, DANY, Gérard STREIFF, Joseph OUAKNINE, Pascale BREUGNOT, Pascal WYN, René MANZOR, Christian DRILLAUD, Ange BASTERGA, Michel MOATTI, Sylvain FORGE, Christian BLANCHARD, Niko TACKIAN, Philippe BILGER, Martine MONTEIL et Claude CANCES. Les photographies sont signées Jean-Daniel GUILLOU / contact@faiza.fr. 30/10/2014 19e Édition de « POLAR » le festival de Cognac... Tout a commencé, le vendredi 17 octobre, par une belle aurore prometteuse et tout s'est terminé, le dimanche 19 octobre, par une soirée chaude et étoilée. Entretemps près de 8 000 personnes ont fréquenté les salles obscures, les allées de la grande librairie, le hall d'exposition et le passage à La Salamandre, la salle des Abattoirs et les deux du Couvent des Récollets. Ce temps estival a joué pour nous, tant mieux. Si les terrasses des cafés de la place étaient bondés de VIP et de Visiteurs ou de Spectateurs, nos salles l'étaient tout autant. Magnifique succès !
Vendredi 17 octobre 2014 à 8h30 10h00. Si l'année dernière, Bruno Debrandt et Julie Delarme, les deux comédiens principaux de « Caïn » étaient présents, cette fois, eux aussi se trouvaient en tournage de la nouvelle saison. Belote. Suivait « Profilage » à 11h30. Rebelote. Là, j'avais eu perso Odile Vuillemin qui après 15 mois de tournage avait décidé de partir sur une île se refaire une santé. On peut la comprendre. 14h30. L'après-midi a commencé sous de meilleurs auspices. Myriam Gharbi, la productrice, Christian Bonnet, le réalisateur, et Anne Richard, l'actrice principale, étaient présents pour présenter la série de France 2, « Boulevard du Palais ». Succès à l'applaudimètre.
Après les séries, les unitaires. C'est-à-dire les films de télévision. Premier à être projeté à 16h30, « Lanester ». Aucun représentant mais le public lui était bien présent.
A 18h30, Jacques Humbert se régalait. Sur la scène, il était entouré du producteur, Jean-Baptiste Neyrac, Denis Malleval, le réalisateur, et Annelise Hesme, la comédienne principale de « L'escalier de fer » d'après Georges Simenon. Engagé sur un autre festival, Laurent Gerra, s'était excusé.
Après l'ouverture officielle du festival, à 20h30 tapantes, Virginie Caliari et François Bureloup, égrenaient le Palmarès des POLARS 2014 de la Bande Dessinée, de la Littérature et du Théâtre. Cinq sur six des lauréats étaient présents (voir page Palmarès). Deuxième séquence émotion. Dans la foulée, Jacques Humbert, remontait sur scène pour présenter « Ce soir je vais tuer l'assassin de mon fils » de Pierre Aknine. Le réalisateur était présent tout comme la productrice Véronique Marchat.
Samedi 18 octobre 2014 à 8h30 Cérébral. « Hipotesis », c'est le premier des deux films sélectionnés pour le « POLAR » 2014 du Meilleur Film Long Métrage International projeté ce jour. Pourquoi seulement deux ? Parce que nous ne sélectionnons pas la grosse cavalerie. C'est simple. L'avenir nous donnera raison pour ce choix « cérébral » et indépendant. 9h30. Ouverture de la Grande Librairie. Ils étaient déjà là depuis près d'une heure pour certains. Qui ? Mais les collectionneurs de dédicaces de dessinateurs de BD avec leurs tabourets pliants. Côté roman, c'est autre chose. Plus cool. Et avec moins de revente sur Internet.
10h00. Dans le bar, à côté de la grande salle de projection, le public avait rendez-vous avec Georges Simenon et Jean-François Merle, spécialiste incontesté de l’œuvre de Simenon. Sa causerie était centrée sur la réédition par Omnibus des nouvelles datant de 1929 à 1953 dont certaines avaient été écrites dans notre région. Deuxième choc cinématographiquement parlant, le film chinois « Black coal » de Diao Yi'nan était projeté à 10h30 déjà auréolé de l'Ours d'Or du Festival de Berlin 2014.
Après le déjeuner, à 14h30, et cela malgré la température estivale de ce samedi, ce sont plus de 200 personnes qui s'asseyaient dans les fauteuils rouges pour regarder les 3 courts métrages en compétition. Deux des trois, « Descente » et « Je suis Albert Dubreuil », étaient bien représentés. Le réalisateur du troisième « La balle de trop » était en tournage tout comme ses deux acteurs principaux.
15h30. Nouvelle séquence émotion avec le « Clin d’œil à Georges Lautner ». Sur la scène du bar il y avait deux de ses amis ; Venantino Venantini et Pierre-Jean Lancry. Le premier, son fidèle ami de 50 ans, y allait de ses souvenirs cinématographiques et personnels. Surtout que « Galia » venait d'être projeté. Pierre-Jean Lancry reparlait de son magnifique travail sur les « Tontons » et de l'humanité et de la gentillesse qui se dégageaient de ce bon Georges. Il y a tout juste un an, il était avec nous. A la même heure, 15h30, mais dans la grande salle, les 300 premières personnes ayant réservé, pouvaient voir en avant-première le film d'Olivier Marchal, « Borderline », tiré du livre de Christophe Gavat, « 96 heures ». Étaient présents les deux susnommés ainsi que la comédienne Catherine Marchal et la productrice Dominique Antoine. 18h30. La compétition francophone pour le POLAR du Meilleur Film Long Métrage débutait avec « Marseille – De guerre lasse » d’Olivier Panchot. Le réalisateur présent, pouvait répondre aux questions de Jacques Humbert. C'est à 20h30, ou presque, que l'Hommage à José Giovanni débutait pour clôturer cette seconde journée. Préparé depuis de longs mois, avec la famille et les amis, il allait être chargé d'une profonde et palpable émotion. Vincent Lecoeur, le comédien qui interpréta le rôle de José dans son dernier film, le débutait en lisant des extraits de « Huit mois face à la mort », le récit des mois passés dans le quartier des condamnés à mort de la Santé. Suivait Ludmilla Reuse, avec un texte retraçant toute la carrière de son grand-père. A la suite, sont montés sur scène Alicia, Charlotte, Marine et Vincent, ses autres petits-enfants, Marie-Josée et Paul, ses enfants, et Zazie, sa femme. Sont venus ensuite Jean Becker, Gabriel Briand, Éric Defosse. Les larmes montaient, les yeux se mouillaient… Et comme allait être projeté ensuite « Le trou » de Jacques Becker d'après le premier roman de José Giovanni, Gérard Hernandez, le dernier comédien vivant de ce film, monté sur scène, mis de la légèreté dans ses propos, ce qui détendit l'atmosphère et permit ainsi d'éviter les grandes eaux. Merci Gérard… et salut José !
Dimanche 19 octobre 2014 à 8h30 8h30. Dernier matin et avant dernière ligne droite avec la projection du film « Le dernier diamant » signé Éric Barbier. Jacques Humbert fit dans le soft seul sur scène. Belote. C'était donc parti, à 9h30, pour une seconde journée de rencontres et de signatures à la Grande Librairie.
Affichant complet depuis samedi après-midi, la « Carte noire à l'Antigang » pouvait débuter dans le bar à 10h00. Aux commandes Matthieu Frachon, spécialiste et historien de la police, et Claude Cancès, un des anciens patrons de cette brigade. Deux heures plus tard, le public était toujours scotché aux propos tenus par ces deux protagonistes. Des questions fusaient. L'extinction des feux ou plutôt des lampes et des micros mis fin au débat. Faux. Dans l'escalier pour rejoindre la sortie, l'échange continuait. Retour dans la grande salle à 10h30 avec le dernier film de la compétition francophone « Mea culpa » de Fred Cavayé. Le soft était également de rigueur. Personne. Rebelote.
14h30. Remise du Prix des Lecteurs des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac parrainé par le festival. Après le discours de Philippe Nifenecker, le président de la commission Culture et Patrimoine, le Prix 2014 était décerné à « X » de Sébastien Teissier, ouvrage paru aux éditions Nouveau Monde. La grande foule était au rendez-vous. 14H35, la Cérémonie des POLARS 2014 du Cinéma et de la Télévision allait avoir lieu avec Virginie Caliari et François Bureloup comme maîtres de cérémonie. Le Jury, présidé par Martine Monteil, avait décidé lui aussi de monter sur scène. Étaient présents pour recevoir le Polar en bronze et la carafe 1795 des cognacs Baron Otard, notre partenaire, Anne Richard pour le POLAR 2014 de la Meilleure Série Francophone avec « Boulevard du Palais », diffusion France 2 et Denis Malleval pour le POLAR 2014 du Meilleur Film Unitaire TV avec « L'escalier de Fer », diffusé sur France 3 (voir page Palmarès). Comme dab, François Bureloup et Virginie Caliari avait concocté quelques interventions pour décontracter tout ce beau monde ainsi que le public. Certaines des suggestions lues par les deux acteurs, récoltées ou pas dans la boîte à idées disponible à l'accueil, vraies ou fausses, valaient leur pesant de cacahuètes. Si si. Même la présidente du jury n'a pas résisté. Un grand merci à eux. Première avant-première TV ; l'épisode 1 de la nouvelle saison de la série de Canal + « Engrenages », auréolé déjà de 2 POLARS de la Meilleure Série Francophone (2010 et 2013). Pour le présenter, Fred Bianconi, alias Luc Fromentin, seul sur scène après les forfaits de Caroline Proust et de Grégory Fitoussi. Excellent et fidèle. C'est déjà lui qui soulevait le P du trophée en 2013. Deux propositions à 15h30 : Aux Abattoirs, « Lettre à ma mére » de et avec Robert Benoît d'après l’œuvre éponyme de Georges Simenon. Pour sa troisième prestation dans le cadre du festival, le comédien seul sur scène, a ressenti à ses mots l'écoute toute particulière du public, fidèle ou nouveau. Jamais trois sans quatre !
Retour à La Salamandre pour la 2e avant-première à 16h15. Était projeté l'épisode 11 de la saison 2 de « Cherif », série diffusée sur France 2. Comme en 2013, il y avait du monde sur scène : Carole Bianic et Habdelhafid Metalsi, les deux acteurs principaux, François Bureloup, le bleu de service, Vincent Giovanni, l'un des réalisateurs, José Gérel, le chef-op', Lionel Olenga, co-auteur de la série et Stéphane Drouet le producteur. Se retrouveront-ils en compétition pour les prochains POLARS ? A suivre ! Encore deux propositions à 17h30 : « Mon père, il m'a sauvé la vie » de José Giovanni, pour clôturer son Hommage. Film maudit ; à sa sortie avec seulement 30 salles en France qui le projetaient, et ensuite quelques mois plus tard, alors que nous avions prévu de le projeter en prison, le DVD offert par José lui-même, arrivait sur place, cassé. Impossible de le projeter… etc. etc. Et cette fois, la projection a dû être interrompue, le projecteur rendant l’âme. Comme la cabine n'a aucune climatisation et qu'il y faisait 40° (27° à l'extérieur place François 1er), les projectionnistes ont du le laisser refroidir. 1/4 d'heure plus tard nouvel essai et stop final après 5 minutes. Nous, on en avait gros sur le cœur. Le public a été extraordinaire. Compréhensif. Avec de magnifiques mots de consolation. Nous le programmerons à nouveau en 2015. Promis juré.
La question qui se posait : Allions-nous pouvoir projeter le film de clôture ? Après une heure de ventilation, d'aération, à 20h00 nous lancions la projection de « 7 cajas » - un énorme coup de cœur de la programmation - et l'appareil tenait bon. Ouf !
F I N
24/10/2014 Vous en reprendriez bien une tronche en 2014 ! Avant le compte-rendu total, quelques portraits, signés Jean-Daniel GUILLOU, devraient vous raconter, vous rappeler ce 19e « POLAR », comme d'excellentes « Brèves de Festival ». Vous reconnaîtrez par ordre alphabétique et d'apparition de gauche à droite : Guillaume AUDRU, François BURELOUP, Virginie CALIARI, Sandrine COLLETTE, Wulf DORN, Stéphane DROUET, Sylvain FORGE, Matthieu FRACHON, Christophe GAVAT, Olivier GAY, David-James KENNEDY, Roger KNOBELSPIESS, Caroline LASSA, René MANZOR, Catherine MARCHAL, Olivier MARCHAL, Abdelhafid METALSI, Michel MOATTI, Lionel OLENGA, Bertrand PUARD et Anne RICHARD. 24/10/2013 18/20 octobre 2013 : 18e édition de « POLAR » le Festival de Cognac. Que de monde ! Que de monde !
Vendredi 18 octobre à 10 heures : La suivante rebelote. Les lycéens étaient toujours là, le public et le jury aussi, pour regarder « Caïn » avec Bruno Debrandt et Julie Delarme. Les deux acteurs de la série de France 2 avait fait le déplacement accompagnés de la productrice Linda Chabert. Le déjeuner pris, nos lycéens de Charente-Maritime se présentèrent à 14h30 précises pour la rencontre avec les acteurs d'Engrenages - entre temps Fred Bianconi était arrivé – et de Caîn. Près de deux heures plus tard, la tête pleine d'échanges, ils repartaient.
Pendant ce temps il y avait eu la projection de l'Attaque, un triptyque de France 2. Étaient présents les comédiens Delphine Rollin, François-Éric Gendron et Mathieu Lourdel, le scénariste Sylvain Saada et la productrice Charline de Lépine. Jacques Humbert était, comme depuis 10 heures le matin, aux manettes de la présentation des invités et de la série.
Dans les allées du festival au rez-de-chaussée on croisait France Bleu et son fil rouge savamment tissé par la charmante Laure Grac, Georges Lautner venait d'arriver et prenait un pot au bar devant l'affiche mythique de ses « Tontons » avec son ami Pierre-Jean Lancry, l'auteur du livre « Plein feu sur les Tontons Flingueurs ». Il n'était pas venu seul puisqu'il avait invité un autre « tonton », à savoir Georges Najaroff, qui dans le film est Vincent, l'ami de Théo, interprété par Horst Frank, le fameux fabricant du « jus de pomme ». Après les films « Chambre noire » d'Arnaud Malherbe, très bien représenté par la comédienne Armelle Deutch, et « Silences d'état » entouré de silence – aucun acteur, producteur, réalisateur ou scénariste n'avait pu se libérer – il était arrivé, à 19h50, le temps de la remise du 9e Prix Intramuros, décerné par des personnes détenues dans les prisons d'Angoulême, Bédenac, Saintes et St Martin-de-Ré. C'est Gilles Caillot avec « Lignes de sang » paru au Toucan noir que les 47 membres des cinq jury avaient désigné comme lauréat 2013. Séquence émotion. Surtout que les auteurs sélectionnés, dont le lauréat, avaient été l'après-midi à la rencontre de leurs lecteurs. 19h55 : Ouverture Officielle du festival, 18e du nom, avec le discours du patron. D'après lui, rien n'était rose. Le festival voyait ses subventions baissées, voire éliminées comme celle de l'état. Le mur, dont il avait parlé en 2012, se rapprochait inexorablement. Bernard Bec espérait trouver de nouveaux partenaires du côté du privé pour projeter le festival jusqu'au moins en 2015, l'année de ses 20 ans. A suivre ! 20h00 : La Cérémonie des « POLAR » débutait dans une chaude ambiance grâce à Virginie Caliari et François Bureloup, en super forme, qui égrenaient le palmarès 2013 pour la BD, le Roman et le Théâtre.
Les Primés montés sur la scène de Cognac recevaient leurs trophées et leurs carafes Baron Otard 1795 sous des applaudissements bien mérités. Pas facile pour les lauréats de se muer en tribuns lorsque l'émotion est quelque peu envahissante mais tous ont quand même réussis à dire quelques mots ; Alain Queireix pour le POLAR 2013 de la Meilleure Série de BD, au sourire ravageur mais pas vraiment loquace. Stéphane Heurteau pour le POLAR 2013 du Meilleur One shot de BD, ému comme un enfant malgré son imposante stature. Marin Ledun pour le POLAR 2013 du Meilleur Roman Jeunesse, habitué à recevoir des prix, il semblait le plus décontracté, quoique... Catherine Bessonnart pour le POLAR du Meilleur Roman Francophone, vaincue par le trac mais émouvante et souriante à la fois Et les voici tous ensemble regroupés sur la scène de La Salamandre à Cognac. La première journée du festival se terminait par la projection du film de TV « La disparition » de Jean-Xavier de Lestrade avec, entre autres, Thierry Godard, Géraldine Pailhas et Alix Poisson. Cette dernière, annoncée, s'est retrouvée retenue sur un tournage, tout comme le réalisateur, sur un montage cette fois.
Samedi 19 octobre à 8h30 : 30 minutes plus tard, c'était au tour de la Grande Librairie d'ouvrir ses portes. Si les premiers chasseurs de dédicaces étaient présents pour avoir le dessin ou la signature, les auteurs avaient eu quelques problèmes d'oreillers. Les premiers furent les primés de la veille. Normal, les stylos et les feutres, pinceaux et crayons allaient chauffer durs pour eux. A 10 heures, tous les invités étaient là au complet sauf une dessinatrice dont on attend encore les raisons de son absence et ses excuses... mais ne lui faisons pas trop de pub ! 10h00 au bar du premier étage, transformé en salle de conférences, début de l'Hommage à Pierre Magnan, avec Françoise Magnan, son épouse, Liliane Carissimi, l'illustratrice des couverture de ses romans policiers, animé par le fidèle Gérard Lapagesse. Côté cinéma, à 10h30, c'était la projection du deuxième film en lice pour le « POLAR » International « Sous surveillance » de et avec Robert Redford, Shia Laboeuf, Susan Saradon, Julie Christie, Nick Nolte. L'oncle Sam a de la mémoire. 14h30 : « Metro Manila » de Sean Ellis. Le réalisateur britannique était présent, Jacques Humbert était ravi. On peut le dire maintenant, il avait été scotché par ce film lors des présélections. Tout comme votre serviteur. La suite des événements allait-elle nous donner raison ?
Une heure plus tard, au bar du 1er étage, Matthieu Frachon fêtait à sa manière les 100 ans de la PJ, celle du 36 quai des Orfèvres à Paris. Deux invités « surprise » allaient y participer, Claude Cancès et Martine Monteil, ex-patrons de la grande maison. 17h00 : Alors que cela signait et dédicaçait fort dans la Grande Librairie installée au rez de chaussée, retour au cinéma avec la projection des quatre courts métrages sélectionnés. Étaient présents : Jean-Eudes Monachon, le réal, Gaël Leforestier et Karim Ammour, les acteurs de « Loki dort » et Franck Villette, réalisateur et comédien de « Sang froid ».
17h30 : Dans le hall c'était l'effervescence des grands jours... Et il n'y avait plus de place depuis le début de l'après-midi pour la projection des « Tontons ».
18h30 : Premier film français à dégainer ; « Trois mondes », de Catherine Corsini, était projeté devant près de deux cents spectateurs, hélas sans elle, la semaine précédente elle avait été victime d'un accident qui l’avait empêché de se déplacer. Avant qu'il ne devienne un espace de signatures et de dédicaces, un plâtre à une jambe c'est gênant et handicapant... Impressionnant. Trois cents personnes gravissaient les marches qui mènent à la salle de projection. Il était, faut être franc, un bon 20h00 passé. L'hommage à Georges Lautner pouvait débuter. De nombreuses personnes avaient discuté avec lui au bar du festival, lui avait fait signé des autographes et s'étaient fait photographier avec lui. Généreux homme ce Georges. Là, il arrivait dans la salle, et comme un seul homme, trois cents personnes se levaient pour l'applaudir durant de nombreuses minutes. Super séquence émotion. Au premier rang l'attendait Venantino Venantini qui avait réussi à venir de Rome malgré les grèves. Après avoir reçu son « POLAR » d'Honneur, Georges Lautner défourailla avec l'humour dont il ne se départit jamais, vite rejoint par celui de Venantino Venantini. Pas mal non plus. Discret, il y avait aussi Georges Nojaroff.
Dimanche 20 octobre à 8h30 : Une demi-heure plus tard ouvrait la Grande Librairie. Christian Jamonneau, le bouquiniste, était ravi. Tous ses bouquins sur les acteurs avaient trouvé preneurs. Comme quoi sa chine de l'année avait été payante. 10h00 : Georges Lautner s’apprêtait à rencontrer son public. Le bar du premier étage était déjà plein lorsqu'il arriva accompagnés de Georges Nojaroff et de Pierre-Jean Lancry, l'auteur du livre, devenu lui aussi culte, « Plein feu sur les Tonton Flingueurs ». A la manette de l'échange verbal, Matthieu Frachon, inconditionnel patenté des Tontons et de leurs répliques. « L'autre vie de Richard Kemp », de Germinal Alvarez, projeté à 10h30 concluait la compétition pour le « POLAR » du Meilleur Film francophone. Après la projection, le jury s'enferma dans une salle, loin du public. Douze personnes, dont dépendait le Palmarès 2013. Mais avant de connaître le résultat de leur choix final, le dernier Prix littéraire fut remis sur la scène. Bernard Minier reçu le Prix des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac pour son livre « Le cercle » paru aux éditions XO. Comme d'habitude, pas facile de respecter l'horaire de la Cérémonie des « POLAR ». C'est donc avec près d'une demi-heure de retard que Virginie Caliari, François Bureloup et André Fortin, le président du jury, énoncèrent le palmarès 2013. Peu de personnes élues étaient présentes pour recevoir les trophées, citons ceux qui avaient fait le choix d'être à Cognac.
« POLAR » de la Meilleure Série Francophone à « Engrenages » / Canal +. Si Caroline Proust était repartie, il restait Fred Bianconi pour recevoir le trophée et la carafe de cognac Baron Otard. « POLAR » du Meilleur Film International à « Metro Manila » de Sean Ellis. Comme pour la présentation, le réalisateur britannique était présent pour recevoir son Prix des mains de François Bureloup. Après avoir rattrapé notre retard, Jacques Humbert pouvait présenter et lancer la première avant-première de ce dimanche, « Big Hit » de Karolos Zonaras, avec Meletis Georgiadis, Katia O'Wallis, Grigoris Galatis, Evgenia Apostolou, Alex Spiropoulos, Dimitis Liolios. Après cette projection, nous croisons très fort les doigts pour que ce film trouve un distributeur en France. Des contacts sont en cours... 15h30 : Carte noire à Jack l'éventreur ou du moins à Michel Moatti, l'auteur du livre « Retour à Whitechapel » paru chez HC éditions . Soixante personnes étaient à l'écoute de ce conteur né qui leur a proposé, deux heures durant, une nouvelle thèse, preuves à l'appui, sur la véritable identité du plus mystérieux tueur en série de tous les temps. 17h30, deuxième avant-première avec la nouvelle série de France 2 « Cherif ». Alors là, la prod' avait fait ce qu'il fallait. Étaient présents, Stéphane Drouet, le producteur, Lionel Olenga et Laurent Scalese, les auteurs, Vincent Giovanni, le réalisateur des 4 premiers épisodes, et les deux acteurs principaux Abdelhafid Metalsi et Carole Bianic. Depuis cette projection, les 4 premiers épisodes ont été diffusés par France 2 avec une belle audience pour le service public. A suivre ! Comme Vincent Giovanni et Zazie Giovanni étaient présents, il fut annoncé l'hommage qui sera rendu à José Giovanni en 2014, pour les dix ans de sa disparition. Les applaudissements qui ont suivi leur ont fait chaud au cœur. Et ainsi, le 19e Festival POLAR de Cognac était lancé sur une partie dévoilée de son futur contenu. Sont prévues, la projection de films de José Giovanni et sont attendues de nombreuses personnalités qui l'ont croisé durant les soixante années de sa carrière de romancier, de scénariste et de réalisateur.
Crédit Photos : Jean-Daniel Guillou / contact@faiza.fr
24/10/2013 18e Festival POLAR de Cognac... Vous en reprendrez-bien une tronche ! Avant le compte rendu de cette 18e édition, voici, comme les années passées, quinze portraits, posés ou dans le feu de l'action, signés Jean-Daniel Guillou, le photographe du festival. Vous reconnaîtrez par ordre alphabétique : Fred BIANCONI, Bruno DEBRANDT, Julie DELARME, Sean ELLIS, Matthieu FRACHON, François-Éric GENDRON, Jacques HUMBERT, Jérôme IMARD, Mathieu LOURDEL, Georges NOJAROFF, Caroline PROUST, Bertrand PUARD, Alain QUEIREIX, Delphine ROLLIN et Venantino VENANTINI.
22/10/2013 18e Festival POLAR de Cognac... La visite du Château de Cognac, propriété des cognacs Baron OTARD et Partenaire du Festival. Comme il faisait très beau ce vendredi 18 octobre 2013, c'est à pied qu'une bonne dizaine d'invités se sont déplacés du centre de congrès « La Salamandre » - lieu du festival - au château de Cognac, pour la première visite du week-end POLAR avec aux commandes Karine Aiguillon, la responsable du circuit-visite. Vous reconnaîtrez dans le groupe, les acteurs François-Éric Gendron, Mathieu Lourdel, Delphine Rollin et Franck Villette, le conférencier Matthieu Frachon et les romanciers Alexis Aubenque, Sylvain Forge et Marin Ledun. C'est à votre tour d'effectuer photographiquement la visite signée Jean-Daniel Guillou.
Renseignements et réservations pour les visites du château de Cognac : 05 45 36 88 88 & kaiguillon@bacardi.com
F I N
10/11/2012 17e édition de POLAR le Festival de Cognac du 19 au 21 octobre 2012... Cap'taine, c'est vrai j'y étais mais c'n'est pas moi l'responsable de tout. La preuve, dès vendredi 19, à l'aube ou presque, à 9heures, les premiers spectateurs ainsi que le jury me retrouvaient accompagné de Cécile Auclert. Ça, si c'est pas une preuve ! Elle avait vu, comme moi, les trois séries internationales qui allaient se succéder jusqu'à 15h30, pour les présenter, fiches en mains : « Blue bloods » (M6), « Sherlock » (France 4) et « Mentalist » (TF1). Ensuite ce fut au tour des séries francophones à 16h00 et à 18h00, avec Cécile, seule sur scène. Pour la première, « Deux flics sur les docks », le producteur Christian Charret et la superbe Mata Gabin allaient au taf. Pour la seconde, « Flics », Simon Jablonka, le scénariste, et Thierry Petit, le réalisateur, avaient eux aussi fait le voyage et la présentaient au public. Quant à Yann Sundberg, le comédien attendu, il était retenu à Nice sur un tournage. Il arriva le samedi matin. Ensuite, moi j'avais une autre occup', j'organisais le plateau de France Bleu, cap'taine. De 16 à 19h00, Dominique Bourdot était en direct du Festival et avait désiré un max d'invités. Fallait que j'lui en trouve. Normal ! Bon d'accord à 19h30 j'y étais à 100%, mais secondé par deux personnes de qualité : Cécile Auclert, que l'on ne vous présente plus, et François Bureloup qui avait accepté, originaire de Cognac et libre ce week-end entre deux tournages, d'être le maître de cérémonie des Palmarès des Prix POLAR de 2012. El la journée allait continuer, à 20h00, avec la reprise de la compétition TV. « Mafiosa » pour débuter celle-ci. Sur scène, puisque vous m'obligez à cafter Cap'taine, il y avait Nicole Collet la productrice, Pierre Leccia le réalisateur, et les actrices Hélène Fillières, la chef du clan, et Véronique Volta.
A 21h00, début de la compétition des films unitaires TV avec la projection d'« Assassinée » de Thierry Binisti, absent pour raison de tournage à l'étranger. Patricia Kaas était en répétition pour son nouveau CD, c'est donc, côté acteur, Serge Hazanavicius qui le présenta avec Olga Vincent, co-scénariste.
Effectivement cela recommençait Samedi 20 à 9h00. Nous remontions sur la scène de La Salamandre Cécile Auclert et votre serviteur - même si je devais m'éclipser rapidement Cap'taine, devant caler la conf' sur la Crim'. Mais revenons à la compétition, celle des films unitaires TV. Après le film de la veille, au programme jusqu'à 16h00 : « Insoupçonnable » présenté par le réalisateur Benoît d'Aubert, la comédienne Sara Martins et la productrice Monique Bernard-Beaumet, suivi de « Rituels meurtriers » d'Olivier Guignard présenté par lui-même. L'actrice Florence Loiret Caille qui devait être à Cognac, victime d'un petit problème de santé avait jeté l'éponge sur les quais de la gare Montparnasse. Oui Cap'taine, ça arrive, surtout lorsque la personne est enceinte de huit mois ! 1, 2, 3 voleurs de Gilles Mimouni clôtura cette section. Étaient là, le comédien Olivier Sitruk, la productrice Martine Lheureux et le réalisateur déjà nommé. Depuis 9h00, la Grande Librairie avait ouverte ses portes. Les romanciers et les dessinateurs signaient et dédicaçaient leurs ouvrages primés ou pas à un public nombreux. D'autres, comme Bertrand Puard, répondaient aux questions de jeunes enquêteurs. Études obligent. 10h00 pile. Gérard Lapagesse lançait la discussion sur les 100 ans de la Crim', la Brigade Criminelle du 36 quai des orfèvres à Paris. Autour de lui, il y avait le journaliste Matthieu Frachon, spécialiste du 36, et Claude Cancès, ancien du 36 et ancien directeur de la Police Judiciaire de Paris. Quand on a affaire à des passionnés, ce n'est que du bonheur. 15h00. Tout seul, comme un grand qu'il est d'ailleurs, Philippe Tomblaine raconta son enquête dans le 9e Art concernant Sherlock Holmes. Armé de sa tablette, reliée à un grand écran, il ficela et scotcha le public.
Vous l'avez peut-être remarqué Cap'taine, à partir de 16h00 il y avait des mecs louches qui traînaient dans les salles, surtout celle du cinoche. Ils ont même investi tour à tour la scène, la pauvre Cécile, elle avait du pain sur la planche. Bavards, ça ils l'étaient. Nombreux aussi. La preuve, jetez un œil sur les photos. Soi-disant, ils représentaient les 3 courts-métrages en compétition. Voici leurs noms : Yann Danh, Pascal Hénault et Franck Sarabas pour « A tout prix », Frédéric Gorny et Yannick Mazzili pour « Action commerciale », Guillaume Pierret et Rémi Leautier pour « Matriarche ». La compétition des longs métrages francophones commença à 17h30 par la projection de « Nuit blanche ». Sur scène, il y avait Marco Cherqui, le producteur et Frédéric Jardin, le réalisateur. Tomer Sysley n'avait pu s'échapper de son tournage en Autriche. Et pendant ce temps-là, le public, celui qui n'était pas en salle de projection, prenait des billets pour l'avant-première du soir et comme l'année dernière certaines personnes n'en eurent pas, faute de places. Difficile de pousser les murs. Sommes désolés. 19h30. Projection du film « Le capital » de Constantin Costa-Gavras avec Gad Emaleh, Gabriel Byrne, Natacha Reigner... Là, je me sentais bien seul Cap'taine ! Pas vous ?
Dernière ligne droite ce dimanche 21 octobre. Dès 9h00 ouverture de la Grande Librairie au RDC avec les séances de signatures... Certains membres du jury Cinéma et Télévision, Jacques Humbert, Bruno Papet et Gilbert Thiel, avaient retrouvé leur table entre deux projections. Et la conférence et les projections au 1er. « Aux yeux de tous » de Cédric Jimenez ouvrait le bal. Aucun représentant n'était présent. Passons de suite au 3e et dernier film long métrage en compétition pour le Prix POLAR 2012, « Mains armées » de Pierre Jolivet. Ce dernier, alors qu'il se trouvait la veille à Dijon pour des journées professionnelles, avait voyagé de nuit et très tôt le matin pour rejoindre Cognac. Chapeau ! 10h00. Au bar du 1er étage, rendez-vous avec Jean-Patrick Manchette. Autour de Gérard Lapagesse, le poseur de questions - Y a pas que vous Cap'taine ! - il y avait Doug Headline, le fils de l'auteur, et Jean-Pierre Bastid, l'ami, 75 balais au compteur. Ça a remué sacrément les tripes, les leurs et les nôtres.
11h30 suivait la conf' de Maxime Vivas sur « Jean-Patrick Manchette, lecteur de Roger Vailland ». Lecteur des deux et Prix Roger Vailland, l'homme avait des arguments qui ne laissaient aucun des auditeurs indifférents. Passionnant ! 14h30. Alors là, Cap'taine, je signe tout c'que voulez. J'y étais et pas qu'un peu. J'ai même remis un POLAR d'Honneur, pour l'ensemble de sa carrière, à Jean-Pierre Bastid. Séquence émotion.
Après, c'était au tour du Palmarès des Prix POLAR 2012 du Cinéma et de la Télévision. François Bureloup, le maître de cérémonie, était là tout comme le jury, sorti enfin de l'anonymat. Côté public, il y avait Louis, Marc, Maurice, Michel et Roger. Côté Pros : Tony Cossu, André Fortin, Loïc Garnier, Jacques Humbert, Bruno Papet et Gilbert Thiel. Prix POLAR 2012 de la Meilleure Série Internationale de Télévision à « Sherlock » réalisée par Paul McGuigan et diffusée par France 2. Hélas aucune personne présente pour recevoir le Prix. Circulez, y a rien à voir ! Prix POLAR 2012 de la Meilleure Série Francophone de Télévision à « Mafiosa » réalisée par Pierre Leccia et diffusée par Canal+. Là, ils étaient venus en nombre. Autour de la productrice Nicole Collet et du réalisateur Pierre Leccia, vous reconnaîtrez Véronique Volta, Thierry Neuvic et Hélène Fillières. Prix POLAR 2012 du Meilleur Film Unitaire de Télévision à « Rituels meurtriers » de Olivier Guignard diffusé par France 2. Présent à la projection de son film, il avait dû repartir à Paris samedi soir pour cause de tournage. Prix POLAR 2012 du Meilleur Film Court Métrage à « Action commerciale » de Pascal Jaubert. Si le réalisateur n'avait pu être là, ses deux acteurs, Frédéric Gorny et Yannick Mazzili, avaient répondu présents. Prix POLAR 2012 du Meilleur Film Long Métrage à « Mains armées » de Pierre Jolivet. Arrivé juste avant la projection de son film, après un périple ferroviaire d'est en ouest, il reçut son trophée et déclara que « Le Polar français, à travers les trois films en sélection, prouve qu'il est en bonne santé. Ce festival, parmi d'autres, se bat pour que ce cinéma existe. On est dans un pays d'image, de narration, de polar, on peut être fier de tout ça tous ensemble ». Invitée de dernière minute, la bande du court-métrage « Ter Ter », dont Ange Basterga, Jean-Charles Felli, Thierry Neuvic, Hugues Pagan, annonçait à 15h15 à Cognac, avant la projection, son adaptation en une série de 8 épisodes de 52 minutes produite par Save Ferris qui a coproduit « Les Kaïra », la comédie à succès de cet été. 15h30. Dans une salle comble, première Avant-première avec le 13e épisode « Poker menteur » de la série « Un flic » diffusée sur France 2. Il y avait du beau monde ; Nicole Collet, la productrice, Patrick Dewolf, le réalisateur, François Caron et Alex Descas, deux des comédiens. Et cela, malgré la décision de la chaîne publique de mettre un terme au contrat. Dur dur et incompréhensible de l'avis des amateurs ! Une première peut en cacher une autre Avant-première. La preuve, à 17h30, « Tarif de nuit » de la Série de TF1 « Section de recherches » et premier épisode tourné en Charentes était projeté en présence de la productrice Dominique Lancelot, le réalisateur Gérard Marx, Xavier Deluc et Virginie Caliari, deux des acteurs.
Le temps est trop vite passé Cap'taine et nous voilà à 19h00 pour la projection du film de clôture. En hommage à Jean-Patrick Manchette, près de 200 spectateurs ont pu voir ou revoir « Nada » de Claude Chabrol. Depuis de nombreuses années ce film était au cœur d'un imbroglio judiciaire, clos par décision de justice en mai dernier. Les successions Chabrol et Manchette retrouvaient ainsi leurs droits sur ce film. On peut aussi évoquer la reconstitution du bureau de Jean-Patrick Manchette. Émouvant. Poignant. Merci Doug ! Et rappeler les expos de Sokal et de Cabanes à La Salamandre et de Violette Grosperrin et Olivier Dixneuf au Couvent des récollets. Qu'ils soient tous les quatre remerciés. Tout comme Annabel, Annie-France, Anthony, Claudine, Dany, Didier, Dominique, Emmanuel, Emmanuelle, Fabien, Gérard, Ingrid, Jean-Daniel, José, Laurent, Martine, Nathalie et Yann qui ont permis la réussite ce festival. Alors Cap'taine ? Vous auriez dû m'croire de suite que je n'étais pas monté tout seul sur c'coup là. Pas fou l'Bec ! FIN 29/10/2012 Avant le compte rendu détaillé du Festival 2012, voici une pléiade d'Invités mitraillés par l'objectif de Jean-Daniel GUILLOU, notre photographe attitré et ami. Vous reconnaîtrez par ordre d'apparition à l'écran et alphabétiquement : Cécile AUCLERT, François BURELOUP, Yann DANH, Xavier DELUC, Hélène FILLIERES, Matthieu FRACHON, Mata GABIN, Karine GIEBEL, Pascal HENAULT, Frédéric JARDIN, Sara MARTINS, Peter MAY, Bernard MINIER, Bertrand PUARD, Franck SARRABAS, SERA, Olivier SITRUK et Benoît SOKAL.
20/11/2011 Festival POLAR de COGNAC 2011... Une galerie de 18 portraits A l'initiative de Jean-Daniel GUILLOU, le photographe officiel de l'événement, les Invités du Festival 2011 se sont prêtés au jeu du « Portrait POLAR ». En voici une fort belle galerie par ordre alphabétique : Samuel Benchetrit, Xavier-Marie Bonnot, Bernard Boudeau, Max Cabanes, Jérôme Fansten, André Fortin, Maurice Gouiran, Griffo, Kieran, Paul Lefèvre, Olivier Marchal, Bernard Minier, Francis Renaud, Laura Sadowski, Sire Cédric, Pascal Vatinel, Odile Vuillemin et Erik Wietzel. 17/10/2011 Vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 octobre 2011... 16e édition du Festival POLAR de Cognac Dès le vendredi matin 9heures, la salle obscure de La Salamandre s'ouvrait au public et aux professionnels. Les spectateurs et les membres du jury se payaient la première série internationale en compétition bientôt suivie de la seconde. Le déjeuner passé, belote et rebelote. Pendant ce temps, les invités côté littérature et côté cinéma arrivaient sur le théâtre des opérations. Cognac leur offrait en prime le soleil. Les terrasses des cafés, si malveillantes à l'égard du festival, étaient remplies par les festivaliers. Ce fut le cas jusqu'au dimanche soir (et sic pour leurs propriétaires !). Le jury des « Pros » et du « Public » avait visionné les 3 séries internationales et 2 séries françaises. Il est à noter que seule la série R.I.S. avait envoyé des représentants à savoir Franck Calderon, le directeur de la production de TF1 et l'acteur Stéphane Metzger (absent sur la photo). Un amour d'acteur aux dires de tous ! 19h00, Olivier Marchal, arrivé comme prévu une heure avant dans la cité des eaux de vie, jouait son rôle d'Invité d'honneur du festival et répondait ainsi aux questions des journalistes du journal de France 3 Poitou-Charentes / Limousin. 19h30, l'ambiance montait pour les auteurs de romans et de bandes dessinées, sélectionnés pour les Prix POLAR 2011. Les Prix allaient être remis devant eux et le public, par les acteurs Odile Vuillemin et Guillaume Cramoisan et votre serviteur (voir le palmarès complet dans nos colonnes). Citons tout de même les primés présents BD et Roman : Max Cabannes, Griffo et Bernard Minier. 20h30, reprenait la compétition « cinéma et télévision » avec la projection de la série « Les beaux mecs » diffusée par France 2. Étaient présents : le réalisateur Gilles Bannier, et Soufiane Guerrab, un des acteurs. 9h00, même si la nuit avait été fort courte, le festival, côté cinéma et côté littérature ouvrait ses portes à l'heure dite. Un match de rugby sabra la fréquentation matinale, les derniers drops expédiés, le public, ce cher public, arriva et les allées de la grande librairie s'animèrent. Pas facile de lui faire comprendre qu'à 12h30 nous fermions les portes pour que les invités se restaurent... mais en fait tout se passa bien et dès 14heures le public était déjà de retour devant les portes.
Entre-temps, à 10heures ce samedi, sous la houlette ou le marteau de Maître Gérard Lapagesse, s'était tenue une « carte noire » à Dashiell Hammett en présence de Natalie Beunat, co-traductrice de ses romans, et de Richard Layman, son biographe américain. Pendant près de trois heures, la trentaine de participants s'est trouvée scotchée à l'écoute des trois intervenants. La preuve du succès, le film prévu, vu le dépassement du timing, ne put être projeté. Aucun reproche ne nous fut fait. A la même heure, débutait l'émission de Marylou Richet sur France Bleu La Rochelle en direct jusqu'à 12h30 depuis la grande librairie du festival avec comme invités : Griffo, Bernard Minier, Max Cabanes et Olivier Marchal.
Pendant que les films « A l'ombre d'un flic », « Longue Peine »..., se succédaient au rythme d'un toutes les deux heures (voir programmation complète) et que les acteurs, réalisateurs et producteurs les présentaient, les auteurs de romans et de BD signaient et dédicaçaient leurs ouvrages. Quelques « collectionneurs » du 9e art malintentionnés – ils se reconnaîtront – avaient décidé de ne pas respecter le règlement intérieur de la grande librairie, soit en important plus de trois albums, soit en « empruntant » des albums sans les régler. Prévenus de ces agissements en fin d'après-midi, nous avons pris la décision, la mort dans l'âme, qu'aucun album ne pourrait être désormais introduit et que seuls les achats effectués sur place pourraient être dédicacés.
19h30, Devant une salle comble, nous pouvions rendre hommage à Olivier Marchal et lui remettre un Polar d'Honneur. Certains des acteurs de son dernier film « Les Lyonnais », Patrick Catalifo, Tchéky Karyo, François Levantal, Francis Renaud étaient présents. La projection en Avant-première qui suivit fut la plus convoitée de notre histoire. Des spectateurs venus de Cognac, de Charente, du Poitou-Charentes et de toute la France (Nantes, Limoges, Paris, Toulouse, Tours, etc.) espéraient avoir une place. Nous avons dû refuser l'accès à plus de deux cents personnes. A 16h00 la salle de 300 places était complète, plus aucun billet gratuit n'était disponible. Près d'une vingtaine de personnes, qui n'avaient pas de sésame ont bien fait d'attendre, des places délivrées n'avaient pas été occupées. Comme quoi...! Après une soirée « inoubliable » à l'hôtel de ville de Cognac et une nuit réparatrice, le festival rouvrait ses portes à 9h00 pour la dernière ligne droite du dimanche 16 octobre. Côté Roman et BD, les auteurs ne se précipitaient pas à leurs tables de signatures, prenaient un « p'tit noir » pour tenir la distance et côté Compétition Cinéma, en présence du jury et de cent cinquante spectateurs, « A bout portant » de Fred Cavayé dégainait le premier, suivi à 11h00 de « Switch » de Frédéric Schoendoerffer. Le film « La proie »d'Éric Valette avait été projeté le samedi en présence du réalisateur, de Laurent Turner, le scénariste, et de Stéphane Debac, l'un des acteurs.
10h00, Guy Penaud, commissaire de police honoraire et historien, tenait en haleine son auditoire comme à son habitude pour cette fois sa conférence sur « Pierre Bonny ». A 12h00, après une rencontre entre les lecteurs des bibliothèques et des médiathèques et les cinq écrivains présents sur les six sélectionnés, le Prix de leurs lecteurs, parrainé par le festival, fut décerné à Michel Bussy pour son livre « Nymphéas noirs » paru aux Presses de la Cité. 14h30, Palmarès des Prix POLAR Cinéma et Télévision. Odile Vuillemin et Guillaume Cramoisan remontaient sur scène accompagnés par ma pomme et par les membres « Pros » du Jury, Tony Cossu, André Fortin (le président), Paul Lefèvre, Serge Reynaud, Bertrand Rosenthal, Laura Sadowski. Le palmarès est disponible dans nos colonnes. Signalons que le réalisateur Éric Valette est un récidiviste puisqu'il à reçu le Prix POLAR du Meilleur Film de Cinéma pour la deuxième année consécutive. On été primés également : « Inspecteur Gently » France 3, « Les beaux mecs » (France 2) et « La vie en miettes » (France 3).
Devant deux cent cinquante personnes, à 15h30, avait lieu la deuxième Avant-première de ce festival. Les acteurs de « De force » Simon Abkarian, Slimane Dazi, Cyril Lecomte, le réalisateur Franck Henry et le producteur Franck Chorot avaient fait le déplacement. Comme pour la précédente, les applaudissements fusèrent à la fin. Et longtemps, et debout.
Dernier volet de l'hommage à Olivier Marchal, même si l'homme avait pensé haut et fort samedi sur la scène du festival que les hommages ne concernaient, pour lui, que des vieux cinéastes ou que des réalisateurs morts. Son parcours atypique et son travail personnel et qualitatif dans le cinéma polar contemporain lui faisait mériter ce dit événement. C'est Francis Renaud, l'acteur et l'ami de longue date d'Olivier Marchal, qui présenta et parla de « 36 Quai des Orfèvres ». Dans ses mots, il y avait de l'émotion et du respect. Francis a tourné dans tous les films d'Olivier. Et dans ces films, qu'il soit du côté des bons ou des méchants, il a toujours trépassé. Je garderai perso, avec l'espoir que l'on se retrouve un de ces jours, son regard gris, son regard franc, son regard lointain parfois. 19h00, le festival se vidait des ses invités. Soit en voitures personnelles, soit par le train, soit par l'avion, ils sont partis vers d'autres aventures.
N'oublions pas les expositions qui ont connu, elles aussi, un joli succès même si pour l'une d'entre elles, nous nous sommes fait rouler dans la farine (parole de son instigatrice régionale). Cette mauvaise expérience nous servira pour le futur. Notez déjà les dates de la 17e édition : 19, 20 et 21 octobre 2012. Le Festival POLAR de Cognac rendra hommage à Jean-Patrick MANCHETTE, côté Littérature, côté Bande Dessinée et côté Cinéma. Crédit photographies : Jean-Daniel GUILLOU Bernard Bec 20/10/2010 Festival POLAR de Cognac... Une 15e Édition « Nouvelle Formule » très réussie. Cette quinzième édition, enrichie par deux nouvelles compétitions concernant le Cinéma et la Télévision, a connu un large succès malgré la grève. Déjà en 2007, nous avions dû remédier aux carences provoquées par ce moyen de revendication et de pression. Cette fois, nous étions donc rodés à cet exercice. Exercice fédérateur, si j'en crois les différents participants qui d'un train qui ne roulait pas se sont retrouvés soit à bord d'un autocar soit à bord de leur voiture personnelle. Seules 12 personnes, sur les 90 invitées, ont manqué à l'appel dans les quatre sections (Bande Dessinée, Cinéma, Roman & Télévision). Ce festival a débuté dès 9h30, le vendredi 15 octobre 2010, par la projection d'un film de série internationale de télévision. Les spectateurs, dont les élèves de deux classes du collège Claude Boucher de Cognac ainsi que les membres du jury, ont regardé pour débuter un épisode de « Inspecteur Frost ». La compétition « Télévision » s'est poursuivie avec des films internationaux et français et cela jusqu'à 19h30, l'heure de l'ouverture officielle du festival. Il avait été projeté quatre films dont « En cas de malheur » de Jean-Daniel Verhaeghe (diffusion France 3) et « Monsieur Julien » de Patrick Volson en présence des acteurs Christian Rauth et Cécile Rébboah et de la productrice Charline De Lépine (diffusion France 3). La cérémonie officielle de remise des Prix POLAR « Roman et BD » s'est tenue à 19h30 dans la foulée de l'ouverture officielle du Festival de Cognac devant deux cent cinquante personnes, réunissant le public, les autorités, les journalistes et les professionnels. Sur les cinq Prix décernés, seuls trois ont pu être remis à leurs récipiendaires, la grève dans les transports ayant bloqué les auteurs des deux albums de BD lauréats (Heurteau et Corbet pour « Fanch Karadec » sorti chez Vagabondages et Daeninckx et Mako pour « Dernière station avant l'autoroute » édité par Casterman) et la représentante d'Actes Sud, la maison d'édition de l'auteur japonais, Keigo Higashino, lauréat du Prix POLAR International pour « La maison où je suis mort autrefois ».
Pour terminer cette première journée, a été projeté, à 20h30, le troisième film de la compétition pour le Prix POLAR du Meilleur Film Unitaire de Télévision, « Les Frileux » de Jacques Fansten avec Marushka Detmers dans le rôle principal (diffusion France 3). Comme tous les deux étaient présents à Cognac, ils ont pu présenter leur film devant les membres du jury et le public.
Belote. Le Festival a ouvert ses portes à nouveau à 9h30 le samedi 16 octobre 2010. Sauf que ce jour voyait l'ouverture de la Grande Librairie avec ses 50 romanciers, scénaristes et dessinateurs de BD. Ils étaient fins prêts pour des rencontres avec le public et pour de nombreuses signatures et dédicaces. Si celui-ci s'est fait un peu attendre jusqu'à midi pour cause de manif et de blocage de la ville, il vint ensuite en nombre lorsque les rues furent libérées et accessibles. Les projections avaient également reprises à 9h30 sur le dernier film en compétition pour le Prix POLAR du Meilleur Film de Télévision, « Obsession(s) » de Frédéric Tellier (diffusion France 2). Parmi les invités prévus, seul François Charlent, le producteur avait pu rejoindre la cité des eaux de vie. Le réalisateur et l'actrice Émilie Dequenne avait dû jeter l'éponge, faute de train. Entre temps, dans une autre salle, Robert Hossein, l'invité d'honneur du festival, racontait son amitié fidèle et indéfectible de cinquante ans envers Frédéric Dard à qui nous rendions hommage cette année. Tour à tour, léger, canaille, émouvant et profond, il a dépeint une amitié entre deux hommes, de l'après guerre à l'an 2000, à travers leur désir commun de travailler ensemble. De ses premiers pas en tant qu'acteur dans « La neige était sale » de Simenon et adapté par Dard à l'enlèvement de Joséphine, la fille de son ami. De ses premières mises en scène théâtrales de « Les salauds vont en enfer » de Frédéric Dard à leur réalisations cinématographiques communes. Et sans oublier la « béquille » qu'il était pour Frédéric Dard lorsque ce dernier était « bancale » de l'intérieur. Quel conteur ! Le public pouvait également découvrir des dessins originaux de couvertures de livres signés Marc Demoulin et Alain Siauve, des originaux de France Soir dans lesquels se trouvaient une adaptation de San Antonio signée Robert Mallat et dessinée par Henry Blanc (3588 strips de septembre 1963 à mars 1975), de nombreux livres et une collection d'affiches et de publicités sur San-Antonio (coll. P. Mercier).
L'après-midi, trois films en compétition pour le Prix POLAR de la Meilleure série Française étaient présentés et projetés : À 15h00, s'est tenu un débat dont le thème était : « L'intime conviction, Ennemie de la Vérité ? ». Après la projection d'un film sur l'affaire René Saläun et Pierre Pallatin, le public présent a pu échanger avec le réalisateur Xavier-Marie Bonnot, Serge Reynaud de la Police Nationale, Éric Yung, journaliste à Radio France et moi-même. Ces deux hommes, lourdement condamnés pour un braquage de banque qui a mal tourné, crient leur innocence. À lire les dossiers, il semblerait que l'enquête et l'instruction n'aient été menées qu'à charge et qu'à ce jour, 15 ans après, il leur soit toujours refusé une étude d'ADN comparative entre le sang retrouvé sur le lieu du hold-up et le leur. Condamnés, pour le premier à perpétuité et pour le second à 20 ans, ils ont déjà effectué 9 ans de détention.
La 2e journée du Festival de Cognac s'est achevée à partir de 19h30 avec l'hommage à Robert Hossein, l'Invité d'Honneur. En quelques minutes il a survolé sa carrière et a évoqué son ultime projet de 2011 sur Lourdes et Marie qui est apparue à Bernadette Soubirous en 1858. Il lui a été remis un Prix POLAR d'Honneur pour l'ensemble de sa carrière, une carafe de cognac Otard 1795 et une affiche originale de son film de 1959 « Les Scélérats » adapté d'un roman de Frédéric Dard, film projeté ensuite et en sa présence.
Rebelote. Ce dimanche 17 octobre 2010, la troisième et la dernière journée du Festival a débuté comme les précédentes à 9h30. La grande Librairie accueillait les amateurs des romans et des bandes dessinées policiers. Les primés présents avaient la cote mais les autres ne s'en sortaient pas mal du tout. Le bouquiniste était satisfait, la libraire aussi. Le jury « Cinéma et Télévision, composé de personnes issues du public et de « Pros », s'est réuni ensuite à 13 heures autour d'un déjeuner servi au restaurant « L'héritage » à Cognac. Avant, à 10h00 dans une salle voisine, Paul Mercier avait mené sa conférence sur « L'influence de Georges Simenon et de Marcel Grancher sur Frédéric Dard ». Une trentaine de personnes étaient à son écoute, on pouvait reconnaître quelques uns des romanciers présents pour le festival. Et à 10h30 avait débuté la rencontre entre les lecteurs des bibliothèques et des médiathèques et les auteures sélectionnées pour le Prix 2010. Une vingtaine de personnes avaient fait le déplacement sur les cinquante lecteurs et lectrices pour échanger avec les trois romancières présentes sur les cinq en lice : Karine Giébel, Jacqueline Rémy et Élisa Vix.
14h30. Il était temps, ce dimanche, de décerner les Prix POLAR « Cinéma et Télévision » devant deux cent cinquante personnes, public spectateur et professionnels, acteurs, actrices, producteurs, productrices, réalisateurs, scénaristes. Le Prix POLAR du Meilleur Film Unitaire de Télévision revenait à « Obsession(s) » de Frédéric Tellier, produit par Little Big et diffusé par France 2. Le réalisateur retenu sur un tournage s'était excusé, Émilie Dequenne était victime de la grève, seul François Charlent, un des producteurs était présent. C'est avec une certaine émotion et fierté qu'il serrait dans ses mains le trophée 2010. Qu'il sache que, personnellement, je me souviendrai longtemps de ses paroles chaleureuses en direction de toute l'équipe du festival de Cognac, une équipe animée par la passion du genre qu'elle promeut depuis bien avant qu'il soit revenu à la mode et par le désir de bien recevoir ses invités et son public. Le Prix POLAR du Film de Cinéma était décerné à « Une affaire d'état » de Éric Valette, produit par Les Chauves-Souris. Attendus, Rachida Brakni, Thierry Frémont et Thierry Nevé de la production avaient dû eux aussi jeter l'éponge pour cause de grève. Et dix de der ! Il était déjà 15h30, l'heure à laquelle allait être projeté, en Avant-première, « La larme de Varsovie », un film de la série « Nicolas Le Floch » produite par la Cie des Phares et Balises. Seul Hugues Pagan, l'adaptateur, scénariste et dialoguiste de la série, avait réussi à rejoindre le festival. Jean-François Garreaud, Mathias Mlekuz, Jérôme Robart (Nicolas Le Floch) et François Winterhalter étaient, eux aussi, restés sur les quais désespérément vides de trains. Côté Grande Librairie, les auteurs et les romanciers continuaient d'échanger avec le public et leur signaient ou leur dédicaçaient leurs livres ou leurs albums jusqu'à la fermeture, 19heures.
L'exposition, consacrée à des affiches dessinées par le regretté Tibet, avait comme thème principal son héros « Ric Hochet ». Proposée par le collectionneur Jean-Claude Slagmulder, elle avait été mise en place du lundi 11 au samedi 16 octobre 2010 au Centre Leclerc de Cognac. Malgré les problèmes dus à cette grève reconductible à la SNCF, la 15e édition du Festival de Cognac avait tenu ses engagements. Le public était venu nombreux et les invités repartaient les uns après les autres, soit en voiture personnelle, soit en autocar et soit, pour certains qui avaient décidé de braver la société nationale des chemins de fer français, par des trains rares et bondés. Rendez-vous en 2011 pour une 16e édition, du vendredi 14 au dimanche 16 octobre. Qu'on se le dise ! Crédits Photos : Gérard Manuel, Jean-Pierre Coffin et Pierre Rousseau. Prix POLAR Cinéma et Télévision... Le Palmarès COGNAC 2010 Prix POLAR de la Meilleure Série Internationale de Télévision Prix POLAR de la Meilleure Série Française de Télévision Prix POLAR du Meilleur Film Unitaire de Télévision Prix POLAR du Meilleur Film Français de Cinéma Le Prix des Lecteurs de Bibliothèques et de Médiathèques... Après avoir pu échanger ce samedi 16 octobre pendant près de deux heures avec trois des auteures présentes sur le Festival POLAR de Cognac, Karine Giébel, Jacqueline Rémy et Elisa Vix, les lecteurs des médiathèques de Châteaubernard et Cherves Richemont et des bibliothèques de Cognac, Louzac St André et St Brice, ont décerné le Prix à « Jusqu'à ce que la mort nous unisse » de Karine GIEBEL, livre paru au Fleuve Noir. Prix POLAR Roman et Bande Dessinée... Le Palmarès 2010 Prix POLAR / Roman Prix POLAR International / Roman Prix POLAR Jeunesse / Roman Prix POLAR de la Meilleure Série / BD Prix POLAR du Meilleur One Shot / BD Prix POLAR de la Meilleur Bande Annonce de Livre
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