La danseuse du temps
(Tome 1)
Le jardin secret
Illona (dessin)
Jee-Yun Thot & Jung Henin (scénario)

Dargaud
48 p / 13,00 €

La danseuse du temps (Tome 1) Le jardin secret
Au pays du soleil levant, voici une histoire qui débute comme une histoire contemporaine classique et qui en quelques pages laisse place à un récit fantastique.
3h30 du matin à Tokyo. Ryu, un jeune homme harassé par le travail et par ses responsabilités familiales – depuis le décès de leurs parents, il doit s’occuper de sa petite sœur Shu – se réveille fatigué et décide alors de prendre quelques jours de repos. Ryu se rend dans une agence de voyage qui, suite à sa volonté de se retrouver seul, lui propose un séjour dans une île désertique, un ancien volcan. D’après une ancienne croyance, elle serait interdite aux hommes, mais cela n’empêche pas le jeune homme de s’envoler après avoir prévenu sa sœur de son départ.
Arrivé sur l’île, il découvre au centre l’ancien volcan et descend au fond de celui-ci comme par un escalier circulaire longeant les parois. En bas, une végétation luxuriante l’attend tout comme une vieille femme qui le prévient que ce lieu ne peut être vu que par des femmes. Ryu se passe de ses conseils et s’enfonce encore plus dans le cœur du volcan éteint. Il se retrouve devant un lac. De la berge, un pont de bois le conduit jusqu’à l’entrée d’une grotte.
Sans nouvelles de Ryu depuis son départ, Shu fait chaque nuit d’horribles cauchemars qui la réveillent toujours à la même heure, 3h30. Après la troisième nuit, elle décide de rechercher son frère, quitte son travail de serveuse de resto et s’envole à son tour… Rêve ou réalité ?

Merveilleux conte ancré dans la modernité d’une société asiatique qui semble avoir abandonné le sacré de ses traditions. Mais qu’en est-il réellement ?

Ceb

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Lady S.
(Tome 1)
Na zdorovié, Shaniouchka !
Philippe Aymond (dessin)
Jean Van Hamme (scénario)

Dupuis
48 p / 9,80 €

Lady S. (Tome 1) Na zdorovié, Shaniouchka !
Lady S. est Suzan Fitzroy qui a jadis porté un autre nom, celui de Shania Rivkas. Originaires d’Estonie et demeurant en Carélie, une république autonome de l’URSS, ses parents sont arrêtés en septembre 1991 après le putch raté contre Gorbatchev. Seule Shania échappe aux policiers du KGB grâce à Anton Serguïevicth un jeune voleur rencontré dans les toutes premières minutes de sa course dans les rues de Belomorsk. Ensemble, pendant un an et demi, ils commettent de nombreux larcins et lors de leur fuite pour la Finlande, après qu’Anton ai tué l’homme du KGB qui avait arrêté les parents de Shania, celui-ci disparaît corps et bien dans un fleuve couvert de glace. Hiver 92-93. Seule et après de nombreuses péripéties en Grande Bretagne et ensuite en France, Shania devenue Suzan la néo-zélandaise sera adoptée par James Fitzroy, le diplomate américain dont son père lui avait donné le nom juste avant qu’il soit arrêté. Collaboratrice de son père adoptif, elle retrouve Anton qui avait évité la noyade. Avec lui, tout leur passé commun resurgit et victime d’un chantage elle doit accepter de travailler pour une organisation internationale.

Ceb

Lady S.
(Tome 2)
A ta Santé Suzy !
Philippe Aymond (dessin)
Jean Van Hamme (scénario)

Dupuis
48 p / 9,80 €

Lady S. (Tome 2) A ta santé Suzie !
La première mission de Shania alias Suzan consiste, lors d’une réception à l’ambassade de Turquie à Bruxelles, à dérober des documents secrets dans le bureau de l’ambassadeur. Ce dossier concerne la vente de missiles par un officier supérieur turc à la mafia géorgienne. Outre le commanditaire et maître chanteur de Suzan, d’autres personnes semblent également s’intéresser à celui-ci. Les Américains, dont Fitzroy le père adoptif de Suzan, font partie du lot. Ils pourraient ainsi obliger la Turquie à moins d’exigence lors du sommet de l’OTAN qui se tient dans la capitale belge. La preuve : une tierce personne est surprise devant le coffre-fort. Il s’agit de l’attaché culturel de l’ambassade des Etats-Unis…

Cette histoire d’espionnage qui paraît assez simple, cousue de fils blancs, ne l’ai peut-être pas. Les flash-back concernant la vie de l’héroïne dévoilent le rôle de son père adoptif dans la mort de ses parents naturels. De Voltaire à John Le Carré, les références littéraires sur l’espionnage crédibilisent le sujet et comme tout bon roman du genre, la question que l’on se pose en fin de compte est : Qui manipule qui ?

Ceb

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Ronces
(Tome 1)
Racines électriques
Nesmo (dessin)
Morvan (scenario)

Les Humanoïdes Associés
48 p / 12,60 €

Ronces (Tome 1) Racines électriques
De nuit, niché sur un arbre à regarder au loin les lumières de la ville, un humain semble rêveur mais à bien regarder ses yeux il y a comme de l’angoisse. Le jour revenu, l’homme, fait sa valise, salue le voisinage, reçoit d’un gamin une fleur qu’il porte à la boutonnière de sa chemise et prend la direction de la ville. Dans la forêt, peu après, il exécute comme une danse incantatoire. L’arbre devant lequel il se trouve se transforme et lui ressemble, les rayons du soleil illuminent la scène. Le trajet à pied est long. La nuit tombe et la pluie succède à l’approche des lumières de la ville. Il s’arrête et regarde depuis les derniers mètres de son monde fait de végétaux et de minéraux l’univers mécanique qui l’attend dans cette mégapole. Son arrivée dans une gare ne passe pas inaperçue. L’homme dont il est question est différent des autres, il ne parle pas et il est d’une stature imposante et inquiétante à la fois. Troublant le fonctionnement du métropolitain, rabroué par des policiers, il est défendu par une vieille femme. Elle aussi s’est trouvée perdue lorsqu’elle est venue à la ville la toute première fois, il y a cinquante ans. Cette dernière le prend sous sa coupe et ainsi l’homme géant se retrouve à bord d’une rame de métro...
Mais la vielle dame aura-t-elle eu raison de s’occuper de cet homme ? Pourquoi la police en la personne du commissaire Mornières et de l’inspecteur Rougalphe devra-t-elle intervenir ?

Sans rien dévoiler du scénario de Morvan, cette nouvelle série transporte le lecteur dans le passé d’une grande ville comme Paris. La police roule toujours avec le célèbre tube Citroën de 1950, les wagons du métro sont de la même période. Seules certaines innovations semblent futuristes et robotisées style vieille SF des mêmes années comme les étranges industries des abords de la cité et le fournisseur de repas. Côté dessin, c’est du bon. Nesmo a bien eu raison d’abandonner l’idée que les maths étaient supérieures à tout. L’homme a fait ses armes dans la pub et c’est dans Métal Hurlant n°140 que sa carrière BD a débuté.

Ceb

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