02/06/2003
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Cosa
Nostra
Clarke
Mamma mia !
Fluide Glacial
46p / 8,25 €
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Cosa Nostra
Prenez garde ! Vous entrez dans le monde glauque des mafiosi.
Depuis le Parrain en passant par le Capo et l’homme de main, tous
sont des pourris. Pas un pour racheter l’autre. Quoique ! Acheter,
ils savent faire, manier la truelle aussi. Le béton (celui
qui sert de chaussettes aux noyés) n’a plus de secrets
pour eux. Les bavures non plus, la principale caractéristique
du truand moyen n’étant pas l’intelligence. A se demander
pourquoi ils ne se retrouvent pas plus souvent en prison ?
Un bon bouillon de culture où surnagent les gros poissons.
Un intense moment de rigolade. Merci à Clarke, on n’a pas
si souvent l’occasion de se dérider les zygomatiques.
Bernard Reversat
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Beluga
(tome 2)
Sac de nœuds à Neuilly
Alain Maury (dessin)
Thierry Robberrecht (scénario)
Et voilà le tableau !
Casterman
48 p / 9,45 €
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Beluga
(tome 2) Sac de nœuds à Neuilly
Beluga est un amateur d’art éclairé. Il collectionne
les madones italiennes de la Renaissance. Jusque là,
rien de bien surprenant. Comme il se double d’un cambrioleur
expérimenté, son penchant ne lui coûte pas
cher. Au cours d’une « récupération »,
paf ! il tombe sur un cadavre. Un petit vieux bien propre, qui
s’est suicidé, puis a rebranché l’alarme ! Cà
sent le faisandé surtout si le tableau volé est
faux. Furieux, le Beluga ! Pas habitué à faucher
du vent. Il décide alors de s’attaquer au problème
et de retrouver les vrais tableaux. Pas facile ! Mettre le doigt
dans l’engrenage, c’est bien, se faire fusiller à tout
bout de champ, c’est trop. Il faudra un peu de subtilité
et quelques méthodes musclées pour aboutir à
un résultat convenable ;
Un bon album dans le genre gentleman cambrioleur-justicier qui
a laissé la morale au vestiaire.
Bernard Reversat
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Baker
Street
(tome 5)
Sherlock Holmes et l’ombre du M
Nicolas Barral (dessin)
Pierre Veys (scénario)
Elementary, my dear Holmes !
Delcourt
46 p / 9,45 €
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Baker Street
(tome 5) Sherlock Holmes et l’ombre du M
Où l’on retrouve, Holmes, Watson, Lestrade et Madame
Hudson fort occupés à sauver l’héritier
d’une plantation de thé des griffes de l’infâme
Moriarty. Dès les premières pages, il est clair
qu’Holmes ne tient guère la forme. Il faudra toute l’astuce
de Watson pour le remettre sur les rails. S’ensuit une course
poursuite dans toute l’Inde qui ne saurait s’achever que devant
la Reine. Victoria Regina, of course ! Lestrade, retrouvera
un bon copain, tout à fait à la hauteur de son
intelligence, Madame Hudson reprendra ses expériences
culinaires à base de méduse fraîche et nos
joyeux duettistes se prépareront à vivre de nouvelles
et tumultueuses aventures. Happy end et là là
làl!
Veys et Barral sont des iconoclastes. Aucun respect pour ce
monument de la littérature qu’est Sherlock Holmes. Et
c’est tant mieux ! La vie de nos deux compères, vue par
le petit bout de la lorgnette, vaut son pesant de cacahouètes.
Longue vie à Baker Street !!!
Bernard Reversat
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Les
enquêtes Scapola
(tome 3)
La porte
Stibane (dessin)
Georges Van Linthout (scénario)
Satan… pour les mouches !
Casterman
46 p / 9,45 €
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Les enquêtes
Scapola (tome 3) La porte
On avait déjà Odilon Verjus. Arrive maintenant Ludovic,
jeune prêtre, enquêteur au Vatican et son amie iconoclaste
Alys. Les cardinaux, eux, sont égaux à eux-mêmes,
tenant à la fois du crapaud et de Machiavel. Un prêtre
meurt les yeux brûlés. Bientôt une deuxième
victime succombe à son tour. Tous les deux ont été
mêlés à des pratiques démoniaques.
Un exorciste suffira-t-il à endiguer la vague de violence
qui déferle sur la ville de Rome ? Pas sur ! L’équipe
de choc fera au mieux pour éradiquer le mal. Des maladresses
de Ludovic au pragmatisme d’Alys, il faudra beaucoup de chance
à nos héros. S’attaquer au Diable n’est pas simple
et les desseins de Dieu sont impénétrables.
Amusant et décapant.
Bernard Reversat
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Canardo
(tome 13)
Le buveur en col blanc
Sokal
Cochon qui s’en dédit !
Casterman
46p / 9,45 €
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Canardo
(tome 13) Le buveur en col blanc
Même chez les animaux, il y a des ivrognes Canardo
est de ceux là. Avec ce qu’il a bu en treize albums,
il y a de quoi faire flotter le futur Queen Mary. Pour tout
arranger, René Paquet, célèbre critique
gastronomique est mort assassiné par de la vinasse
de seconde catégorie. Son frère cherche une
protection. Canardo est là. Hélas, il ne supporte
pas les crus millésimés. Ses goûts prolétaires
le portent sur la bière et le gros rouge qui tache.
Dur pour le foie ! Le vignoble du Crapaunais, lui remettra-t-il
les gammas en place ? Et son enquête aboutira-t-elle
? Vous le saurez, si vous le voulez bien, en achetant cette
histoire ou l’on patauge délicatement dans le cru
classé.
Un excellent album, moins noir que d’habitude, mais toujours
aussi dérisoire. C’est la vie, c’est l’enfer !
Bernard Reversat
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B
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