B A N D E S .. D E S S I N E E S
30/12/2003

Joe Bar Team
(tome 5)
Bar 2
Roues… (trop) tard !

Vent d’Ouest
44 p

Joe Bar Team (tome 5)
Bar 2, le retour. Bon, les repreneurs étaient pas mal, c’est sûr ! Mais rien ne vaut l’authentique Debarre. Bar 2, Debarre, hilarant isn’t it ?
L’esprit motard, c’est l’esprit motard comme dirait Coyotte. On ne rigole pas avec ça ! Une bourre c’est une bourre, même si on est vert à la sortie d’un mauvais virage. A moins qu’on ne se retrouve à l’hôpital qui en a vu bien d’autres. Le fin du fin étant de continuer à se vanter entre deux hurlements de douleur.
Bref, motard n’est pas la plus simple des occupations. Rassurez-vous, la plupart sont des gens sérieux et pondérés. D’ailleurs, une Harley, ce n’est pas fait pour rouler vite (enfin, pas toujours).
Une nostalgie de vieilles anglaises, d’un peu moins vieilles japonaises et même d’une allemande (Ach ! les BM !).
A acheter sans démonter.

Bernard Reversat


Bételgeuse
(tome 4)
Les cavernes
Léo
Caverne, y colle…

Dargaud
46 p

Bételgeuse (tome 4) Les cavernes
Léo est un dessinateur qui s’améliore en vieillissant. Après Aldébaran, il continue la saga spatiale de la Terre faite autant de vicissitudes que de succès. Bételgeuse n’est pas une planète très sympathique. Pas d’eau en surface, de gigantesques canyons ou pousse une végétation luxuriante mais agressive. La faune ne vaut pas mieux et les colons ne brillent pas par leur intelligence. Surtout les militaires !
Bref, une situation tendue que les héros d’Aldébaran essaient d’apaiser. Sans trop de succès au début. Ils cherchent alors à comprendre le fonctionnement profond de la nature sur et dans la planète pour s’apercevoir que….
Une excellente série, de plus en plus passionnante au fil des albums. Vivement la fin du cycle !
Une troisième série, Antarès y fera suite. Qu’on se le dise !

Bernard Reversat


Boule et Bill
(t ome 29)
Quel cirque !
Verron (dessin)
Plus que ça change !

Dargaud
44 p

Boule et Bill (tome 29) Quel cirque !
Roba, créateur de Boule et Bill, dieu suprême de sa création a décidé, en toute simplicité de se choisir un successeur. Peu commun dans le monde du dessin, ce semble être idéal dans le cas qui nous intéresse. Verron, dessinateur d’Odilon Verjus a su se couler en douceur dans le moule et l’on peut affirmer qu’il n’y a aucune différence entre son travail et celui du maître.
Bons gags, dessin rond à souhait, la leçon est bien apprise. Tout au plus, peut-on regretter que Verron n’ait pas mis son grain de sel. Mais le prochain album est encore à venir. Il ne faudrait pas que Boule et Bill se laissent dépasser par la concurrence qui est rude. Entre Titeuf, le petit Spirou et surtout Cédric les bandes enfantines sont nombreuses et agressives.
Qui vivront Verron !

Bernard Reversat


Cédric
(tome 18)
Enfin seuls !
Laudec (dessin)
Cauvin (scénario)
Chen de vie !

Dupuis
44 p

Cédric (tome 18) Enfin seuls !
Par petites histoires courtes de 4 à 6 pages, Laudec et Cauvin ont fini par bâtir un monde qui n’a plus rien d’imaginaire. Cédric, sa maman, le marchand de carpette et le grand-père, sont devenus nos voisins. On les croise tous les jours dans la rue et cela nous fait du bien. On s’immerge dans un bain de fraîcheur que la vie n’a pas encore perverti. Chance d’être petit et sans souci dans un monde à découvrir.
Sans soucis est beaucoup dire et celui de Cédric est gigantesque. Plaire à Chen, la petite chinoise. C’est une fille et les filles on ne sait pas trop par quel bout les prendre. Ca ne comprend rien et pourtant on ferait n’importe quoi pour leur faire plaisir ou avoir un tête à tête avec elles.
En résumé, Cédric est amoureux. Aïe !
Un album plein de malice, bain de fraîcheur dans une actualité morose.

Bernard Reversat


Une maison de Frank L. Wright
et autres histoires d’amour
Cosey
Amour…tume !

Dupuis / Aire Libre
44p

Une maison de Frank L. Wright et autres histoires d’amour
Il y a en fait quatre histoires dans la veine américaine de l’auteur. Rappelons que Cosey a été principalement marqué par l’Himalaya et les Etats-Unis. Presque toute son inspiration est puisée dans ces deux pôles inépuisables.
Une petite tulipe rose est l’histoire de deux vieillards se retrouvant cinquante ans après. Une maison de Frank L. Wright où la création du génial architecte est le Deus ex machina d’un improbable amour. Only love can break a heart est ma préférée. Tête à tête curieux entre un adolescent et une presque vieille, c’est absolument poignant. Enfin, sur l’île est un voyage au bout de la nostalgie et de la magie de la jeunesse.
Un album atypique comme seul Cosey sait les concocter ! A lire absolument !

Bernard Reversat

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