B A N D E S .. D E S S I N E E S
01/08/2005

Soda
(Tome 12)
Code apocalypse
Gazzotti & Labalue (dessin)
Tome (scénario)

Dupuis / Repérages
46 p

Soda (Tome 12) Code apocalypse
David Solomon alias Soda est policier, mais pour sa bien chère mère il est pasteur. Elle ne supporterait pas de le savoir dans la peau d’un flic, comme l’était son défunt mari, mort en service. Depuis des années, Soda lui joue ainsi la comédie.
Ce soir d’Halloween, sous son déguisement de révérend, il lui dissimule, en plus de sa profession, une blessure. En mission, il a reçu une balle dans le ventre tiré par un ado qu’il a abattu sèchement. Avant de s’évanouir, Soda a pu appeler le capitaine Pronzini, son patron. Ce dernier, arrivé sur les lieux, se voit retirer très vite l’affaire par un sbire du Département d’Etat. Comme il espère une prochaine mutation pour Honolulu, il s’écrase et prend en charge son lieutenant. Soigné sur place, Soda ne veut pas être conduit à l’hôpital, comme son état le réclame. Pronzini est obligé de le raccompagner à son appartement. Dans l’ascenseur de l’immeuble il se change et retrouve sa mère avec qui, depuis maintenant un an, il cohabite.
Le lendemain, trois hommes (tout augmente) du Département d’Etat rendent visite au capitaine Pronzini et au lieutenant Solomon. Ce dernier se voit proposer fermement de les rejoindre et de devenir un « confesseur ». Il remplacerait ainsi, le meilleur de leurs éléments, le jeune homme qu’il a abattu la veille. Soda ne veut pas devenir un tueur professionnel même si beaucoup des personnes qu’il a arrêtées l’ont été raides mortes. Les portes claques… Mais face au Département d’Etat et à ses hommes, le lieutenant Solomon fera-t-il vraiment le poids ? Vous le saurez en vous procurant ce polar distrayant chez votre libraire habituel.
Une info supplémentaire : Sa petite amie cachée, la femme flic en tenue, la pulpeuse Linda sera elle aussi de la partie. La preuve, elle fait la première de couv’.

Ceb


Bravado
(Tome 1)
L’Origine du Nouveau Monde
Mako (dessin)
Didier Daeninckx (scénario)

EP éditions / Trilogies
48 p / 12,60 €

Bravado (Tome 1) L’Origine du Nouveau Monde
Si cette nouvelle série débute en 1900 en Floride, dès la deuxième page, la question posée par une fille à son père en partance tous les deux pour Paris et son exposition universelle, déclenche la machine à remonter le temps.
Nous voici en mai 1871, juste avant la semaine sanglante de la Commune. Pierre-Auguste Renoir est devant son chevalet et dessine les formes avantageuses de son modèle « l’Andalouse » sur les bords de la Seine lorsque surviennent, tout près d’eux, des échanges de coups de feu entre des communards, sur la berge, et une canonnière versaillaise sur le fleuve. Après l’escarmouche, la jeune femme guère vêtue attire la convoitise de Chuffart, le chef. Il se fait pressant. Ce dernier reçoit une correction de la part de Fulbert Jolras, un des autres communards. Chuffart parle de vengeance. Le peintre et son modèle sont conduits par Jolras devant Allix le maire du 7e arrondissement de Paris. Celui-ci semble ne pas s’en laisser compter, faut dire que Chuffart, arrivé un peu plus tôt, a décrit Renoir et l’Andalouse comme des traites à la cause de la Commune. Fulbert a beau dire, les artistes peuvent se rebeller, il faudra l’intervention d’un autre peintre, un certain Gustave Courbet, pour que l’Andalouse et Renoir recouvre la liberté.
Le cercle des amis politiques de Fulbert Jolras se rétrécit, ses camarades Delezcluzes, Mohamed Ben Ali et Lisbonne sont abattus les uns après les autres, et lui-même manque de peu de passer de vie à trépas. Vingt mille communards seront exécutés par les Versaillais et leurs corps brûlés sur d’énormes bûchers. Ce sera la semaine sanglante et la mort de la Commune.
Sauvé par Chuffart, pas si rancunier, Fulbert Jolras se retrouve quelques semaines plus tard au Havre. Là, il doit embarquer sur l’Argozy un bateau en partance pour les Amériques…

Les thèmes de la Commune et de l’exil abordés dans cette série signée Daeninckx et Mako devraient intéresser un grand nombre de lecteurs passionnés d’Histoire Populaire (avec un grand H et un grand P) et permettre à Mako de gagner des galons supplémentaires et à Daeninckx, qu’on ne présente plus, de toucher encore un peu plus le public de la BD.

Ceb


La rose et la croix
(Tome 1)
La confrérie
Critone (dessin)
Jarry & Richemond (scénario)

Soleil / Celtic
46 p

La rose et la croix (Tome 1) La confrérie
Fin 17e siècle en Allemagne. Il était une fois trois enfants, Johann, Cristoph et Dieter, qui jouaient ensemble sur la place d’un village. Leurs pas les mènent chez l’ancien, le grand-père Pflug. Le vieil homme est devant un fourneau rougeoyant de flammes. Il en sort un godet de métal jaune en fusion ; c’est de l’or.
Constatant la présence de son petit-fils Johann, il le lui confie et lui demande de le verser dans un moule. L’opération demande une grande précision et un savoir-faire étudié, les orfèvres sont comme des sorciers. Une brume violette doit se dégager lors de celle-ci. Cela sera le cas pour Johann. De l’avis de son aïeul, son avenir est tout tracé, il sera un grand alchimiste, le plus grand de tous peut-être.
Cinq ans plus tard. Johann a grandi, et sur les bords de la rivière il s’entraîne, en compagnie de son ami Christoph, à transformer la pierre en or. Même si l’effet n’est pas durable, des bruits se propagent dans Magdebourg. Chez son ami Christoph, la cousine de ce dernier, la belle Andrea, le met en garde d’une possible mise au bûcher pour sorcellerie. Johann n’en a que faire, il n’est qu’alchimiste.
Mais quelque temps après, Joyann doit quitter Magdebourg pour Berlin. Son beau-père, lassé de ses blasphèmes et de ses péchés, lui a signé un contrat d’apprentissage avec la pharmacie de Frederick Zorn, la plus célèbre officine du Brandebourg. Malgré les suppliques de sa mère Ursula, Yohann Friedrich devra prendre la route, accompagné par le fils Krieg. Ce voyage sera long, dangereux et initiatique.

Ceb


La clé du mystère
(Tome 5)
La disparition
Sikorski (dessin)
Lapière & Maingoval (scénario)

Dupuis
48 p

La clé du mystère (Tome 5) La disparition
Vendredi 5 septembre à 15h35 : Clarke, un dessinateur vedette de Dupuis est retrouvé mort dans son studio. La police mène l’enquête. Sa femme est la première personne interrogée. La télé, les radios s’en mêlent. La police n’écarte pas un acte commis par une secte. Le brave Clarke avait une croix tracée au couteau sur la poitrine. Etrange.
Mardi 9 septembre à 11h18 : L’homme du 9e Art est porté en terre.
Lundi 15 septembre à 10h05 : Nous voici chez Dupuis. La femme de Clarke apporte les dernières planches crayonnées sur lesquelles travaillait son mari, juste avant de se faire tuer. Les responsables d’édition ne pensent qu’à sortir l’album posthume, et là, si c’était le cas en vrai, c’est franchement à dénoncer. Le gonze est juste dessoudé, que le bizness reprend déjà ses droits… Sauf que là ce serait pour la bonne cause, la continuité de l’entreprise Dupuis. L’investissement dans de nouveaux talents coûte cher, ce sont donc les séries-phare qui maintiennent le navire hors de l’eau…
Mais comme il y a une morale, les planches leur seront dérobées. Bien fait, na ! Et ce n’est pas tout ; le mardi 16 septembre à 23h17 un deuxième mort sera découvert. Thierry Linot, lui aussi des éditions Dupuis, est retrouvé une croix gravée sur son buste. Et si c’était le début d’une série ?
Le lecteur mènera l’enquête avec Alex et Kelly et s’il ne trouve pas la solution de l’énigme avant la 42e page, il devra décacheter les 7 dernières pages pour la découvrir.

Ceb


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