15/05/2006 |
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Kickback
David Llyod (dessin & scenario)
Carabas
96 p - Format Comics /14,95 € |
Kickback
Alors qu’il est au pageot avec sa douce Candy, l’inspecteur Joe
Canelli reçoit un appel de Bronski son supérieur.
Ordre du boss, il doit se rendre sur les lieux d’un règlement
de comptes. Zed et toute sa bande de dealers viennent d’être
dessoudés dans un immeuble. Si Bronski trouve cela plutôt
positif pour la police, Canelli juge trop nette la scène
de crime. Pour lui, cela sent la mise en scène. Zed ne
participait jamais perso à une livraison et là c’est
tout le contraire. Et puis il y a cette valise bien en vue et
encore pleine de blanche. Au prix que cela se négocie,
si le gang qui a fait le coup ne la pas emporté, ça
sent l’embrouille de première. Alors que Bronski lui ordonne
de passer à une autre enquête, Canelli fait comme
s’il n’avait rien entendu et appelle sa femme Candy qui travaille
au pénitencier de l’état du New Plymouth. Il lui
demande de prévenir son directeur des risques de règlements
de comptes entre des collègues de Zed et des membres d’autres
gangs…
Alors que Canelli est en planque avec le jeune bleu Brooksie,
la radio demande aux patrouilles sur le secteur de se rendre à
l’angle de la 42ème et de Fairmont, une fusillade vient
d’éclater. L’inspecteur démarre et fonce. Ryan,
un bleu vient d’être tué par des junkies, alors qu’un
arrangement était en place. De retour au poste de police,
Canelli est chargé de cette nouvelle affaire par Bronski
son chef. Joe s’insurge, il veut rester sur celle de Zed et de
sa bande mais son supérieur lui signifie fermement qu’un
ordre est un ordre. Point barre.
D’autres flics vont morfler. Et toujours pas de guerre de gangs
en vue comme pouvait le laisser supposer la liquidation de celui
de Zed. Mais survient l’assassinat de douze personnes dont trois
femmes dans un bâtiment sur les quais. Cet acte serait-il
la première réponse à celle-ci ? Canelli
semble plutôt perplexe…
Même si la ville est née de l’imagination
de l’auteur, on peut penser qu’il s’est inspiré des grandes
métropoles américaines, et là ça fait
froid dans le dos, y a comme un malaise. Bien calé dans
cet univers citadin, Llyod nous sert un véritable polar
bien noir avec beaucoup de méchants, quelques gentils,
des fêlés et un arrangement.
Ceb
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Les Quatre
(d’après Agatha Christie)
Alain Paillou (dessin & scénario)
EP éditions
48 p / 11 € |
Les Quatre
Alors qu’Hercule Poirot s’apprête à faire ses valises
pour Rio de Janeiro, son vieil ami le capitaine Hastings sonne
à sa porte. Absent de Londres depuis près d’un
an et demi, il désirait le revoir et le convaincre de
venir passer des vacances chez lui en Argentine. Le temps que
Poirot explique les raisons de son proche départ au Brésil,
à savoir mener une enquête sur « Les Quatre
» un gang international, un homme force sa porte et s’écroule
sur le sol. Revenu à lui, ce dernier parle justement
de cette bande. Le cerveau serait un chinois du nom de Li Chang
Yen, le second un financier américain, le troisième
une française inconnue et la quatrième personne
aurait comme surnom « le destructeur ».
Malgré cet incident, et alors que l’inconnu s’est à
nouveau évanoui et que le docteur Ridgway est attendu,
Hercule Poirot et le capitaine Hastings décident de partir
tout de même en voyage. Ils changeront d’avis alors qu’ils
sont dans un train en gare de Londres.
Revenus au 14 Farraway street, le domicile de Poirot, les deux
amis apprennent le décès de l’homme par le docteur
Ridgway. D’après lui, la mort remonterait à deux
heures, et serait due à une asphyxie par le gaz. De quoi
laissé perplexe le locataire des lieux, sa maison n’a
que l’électricité.
Alors que l’inspecteur Japp, appelé sur les lieux par
Hercule Poirot, reconnaît « Mayerling » un
agent des services secrets britanniques porté disparu
en Russie, un infirmier de l’asile Hanwell vient récupérer
le mort. Il serait un de ses « zigotos » évadé
la veille…
L’affaire se complique, le capitaine Hastings n’est pas prêt
de revoir sa femme restée dans leur ranch en Argentine
et d’y recevoir son ami Hercule Poirot…
Du très bon travail signé Alain Paillou dont
j’avais déjà bien apprécié l’album
« Parabellum » co-signé avec Olivier Legrand
et Jean-Blaise Djian. Seul regret ; la mise en couleurs un peu
plate.
Ceb
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CH Confidentiel
(Tome 1)
Nom de code : Pandore
Ceppi (scénario & dessin)
Le Lombard / Troisième vague
48 p / 9,80 € |
CH Confidentiel (Tome 1) Nom de code
: Pandore
Vendredi 2 juin. 21h40 à Castello di Brenzone.
Le procureur Campinoni est au centre de la discussion entre
Luigi Brachetti sur place et son interlocuteur des services
secrets italiens au téléphone. Ce proc’ est compromis
dans des affaires pour lesquelles Luigi est mouillé.
Même s’il est l’amant de la femme de Campinoni, il est
prêt à le balancer, et à se tirer pour éviter
l’arrestation. Sauf que l'autre au phone lui fait comprendre
que ses comptes dans des paradis fiscaux seront vidés.
Après avoir raccroché sèchement, et comme
là il semble touché, Luigi laisse entendre à
Sofia sa maîtresse qu’il pourrait négocier. Quant
à elle, qu’il a tiré du trottoir et qu’il a jeté
dans les bras du procureur, elle n’aura qu’à continuer
de plumer son vieux pigeon. Mis à la retraite, Campinoni
gardera sa respectabilité et sa fortune…
Samedi 3 juin. 16 heures à la gare centrale de Milan.
Deux carabiniers sont intrigués par l’attitude de Toni,
un petit escroc qui à leur vue tente de s’enfuire. Rattrapé,
il est en possession d’une mallette de grande marque. Contrefaçon
ou vol ? Toni crache le morceau ; il l’a dérobée
en en première dans un cisalpino…
Samedi 3 juin. 17h30 à la gare frontière italo-suisse
de Domodossola.
Des policiers de la Brigade Financière Italienne montent
à bord d’un train arrivant de Milan. Luigi Brachetti,
victime d’un vol, panique et tente de s’enfuir alors que les
flics italiens redescendent sur le quai. Coincé à
bord du train cisalpin qui repart, Luigi sera arrêté
par la douane suisse…
C’est à ce moment que la B.E.R., la Brigade des Enquêtes
Réservées de Suisse, se met sur les rangs. Cette
unité spéciale de la police helvétique
intervient sur les dossiers qui touchent à la sécurité
nationale. A sa tête, Louis Noverraz, secondé par
Zoé Zemp, Etan Loeffel et Mathéus Rime. En marge,
intervient le frangin de Zoé, Zachary Zemp, un journaliste
d’investigation indépendant.
Cette nouvelle série signée Daniel Ceppi est
fort bien ficelée et bien mise en valeur par le dessin
de l’auteur et par le découpage très rythmé
des cases. Pas de doute, CH Confidentiel a bien sa place dans
cette collection du Lombard, à côté des
Vlad, Capricorne, I.R.S., Niklos Koda ou encore Rafales.
Ceb
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B
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