Tony Corso (Tome 3) La fortune de
Warren Bullet
Si le privé de la jet-set ne patauge pas toujours dans
des eaux bien claires, cette fois celles-ci sont saumâtres.
Tony Corso revient sur son passé d’ado. Douze ans auparavant,
encore mineur, il avait rossé un tôlier, sans dénoncer
Madgid son complice et avait pris six mois. Locataire de Fresnes,
il avait connu un certain François-Jérôme
Delaye. Ce dernier avait plongé parce qu’il fournissait
en cannabis la moitié des élèves de son
lycée.
Sorti avant Tony, Delaye était passé comme prévu
prendre Corso à sa libération. Direction les vacances
et Saint Trop’. Après un été de fête,
François-Jérôme est retourné à
ses chères études et Tony Corso est resté
sur place. Il est devenu serveur au « Cubanito Café
», propriété de Max Saladin et de Paul Scotti,
deux caïds locaux.
Un soir tout a dérapé, Scotti a été
refroidi dans le bar ainsi qu’un bon nombre de ses amis. Saladin,
Tony et la belle Nadia, la petite amie de Scotti, échappèrent
à la fusillade. Comme Corso, pour se défendre,
s’était servi d’un flingue, Max Saladin l’aida à
prendre de la distance. La môme Nadia lui ayant tapé
dans l’œil, ils partirent de St Trop’ ensemble…
Mais revenons à l’affaire qui intéresse ce jour
notre privé préféré de la jet-set.
Tony Corso, accompagné de Madgid a qui il vient de raconter
ses dix dernières années, se rend chez Warren
Bullet, son prochain client. A en croire les premiers échanges
verbaux, Tony Corso ne devrait pas passer le reste de sa vie
avec Bullett, mais avec 50 000 euros tout devient supportable.
Ce riche homme d’affaires, en fin de vie, vient d’apprendre
que son seul héritier, son fils qu’il traite de parfait
crétin, a été enlevé lors de sa
venue pour business au Belize, l’ancien Honduras Britannique.
Les kidnappeurs lui demande la bagatelle de sept millions d’euros
pour rendre la liberté à Bullet Jr. Tony Corso
accepte le contrat et s’envole pour ce paradis fiscal accompagné
de Madgid…
Comme dans les albums précédents, Berlion balance
à tout va, à la seule différence que Tony
Corso est beaucoup moins zen qu’à l’accoutumée.
Faut dire que les requins du Belize ne sont pas les mêmes
que ceux qui prennent leurs aises dans la baie de St Trop’!
Ceb