B A N D E S .. D E S S I N E E S
15/06/2006

Bob Morane
La guerre du Pacifique n’aura pas lieu
(Tome 1)
Henri Vernes (scénario)
Coria (dessin)

Le Lombard
48 p /18,40 €

Bob Morane / La guerre du Pacifique n’aura pas lieu (Tome 1)
De nos jours, Bob Morane roule à bord de sa Type E sur les routes du Périgord, tout près du vieux cloître qu’il possède. L’homme est ravi de constater, après révision, que la mécanique des années soixante tourne comme une horloge. A un détours, il aperçoit un « car wash ». Bob s’y arrête pour refaire une beauté à la vieille dame, intrigué par l’endroit, comme par le nom. « Nankin Wash » est tenu par un chinois né en France dont les parents sont originaires de cette ville chinoise.
A la sortie du lavage, Bob Morane est victime d’un éblouissement, sa vue se trouble. Revenu à lui, il constate qu’il ne se trouve plus sur la même route. Le paysage alentours a lui aussi changé. Dans une vallée, il voit une ville en flammes suite à des bombardements. C’est la guerre et Bob Morane reconnaît cet endroit. Lui et sa jag’ sont en Chine près de la colline de Mu Fu, le 20 décembre 1937.
Sa volonté immédiate est de prendre la fuite. Roulant sur un chemin de terre, il remarque dans le rétroviseur un avion de guerre japonais qui semble le prendre pour cible…

Même si c’est le 42e album de Bob Morane, le jeune homme a de très beaux restes, tout comme son créateur Henri Vernes. Le dessin de Coria, qui a succédé à William Vance depuis 1979, garde lui aussi sa classe. Un brin de nostalge m’accompagne toujours à la lecture du petit dernier. On n’se refait pas !

Ceb


Tony Corso
(Tome 3)
La fortune de Warren Bullet

Olivier Berlion (dessin & scénario)

Dargaud
48 p / 9,80 €

Tony Corso (Tome 3) La fortune de Warren Bullet
Si le privé de la jet-set ne patauge pas toujours dans des eaux bien claires, cette fois celles-ci sont saumâtres.
Tony Corso revient sur son passé d’ado. Douze ans auparavant, encore mineur, il avait rossé un tôlier, sans dénoncer Madgid son complice et avait pris six mois. Locataire de Fresnes, il avait connu un certain François-Jérôme Delaye. Ce dernier avait plongé parce qu’il fournissait en cannabis la moitié des élèves de son lycée.
Sorti avant Tony, Delaye était passé comme prévu prendre Corso à sa libération. Direction les vacances et Saint Trop’. Après un été de fête, François-Jérôme est retourné à ses chères études et Tony Corso est resté sur place. Il est devenu serveur au « Cubanito Café », propriété de Max Saladin et de Paul Scotti, deux caïds locaux.
Un soir tout a dérapé, Scotti a été refroidi dans le bar ainsi qu’un bon nombre de ses amis. Saladin, Tony et la belle Nadia, la petite amie de Scotti, échappèrent à la fusillade. Comme Corso, pour se défendre, s’était servi d’un flingue, Max Saladin l’aida à prendre de la distance. La môme Nadia lui ayant tapé dans l’œil, ils partirent de St Trop’ ensemble…
Mais revenons à l’affaire qui intéresse ce jour notre privé préféré de la jet-set. Tony Corso, accompagné de Madgid a qui il vient de raconter ses dix dernières années, se rend chez Warren Bullet, son prochain client. A en croire les premiers échanges verbaux, Tony Corso ne devrait pas passer le reste de sa vie avec Bullett, mais avec 50 000 euros tout devient supportable. Ce riche homme d’affaires, en fin de vie, vient d’apprendre que son seul héritier, son fils qu’il traite de parfait crétin, a été enlevé lors de sa venue pour business au Belize, l’ancien Honduras Britannique. Les kidnappeurs lui demande la bagatelle de sept millions d’euros pour rendre la liberté à Bullet Jr. Tony Corso accepte le contrat et s’envole pour ce paradis fiscal accompagné de Madgid…

Comme dans les albums précédents, Berlion balance à tout va, à la seule différence que Tony Corso est beaucoup moins zen qu’à l’accoutumée. Faut dire que les requins du Belize ne sont pas les mêmes que ceux qui prennent leurs aises dans la baie de St Trop’!

Ceb


Jessica Blandy
(Tome 24)
Les gardiens

Renaud (dessin)
Dufaux (scénario)

Dupuis / Repérages
56 p / 9,80 €

Jessica Blandy (Tome 24) Les gardiens
Peter Lamax, même s’il est mort et que son corps a été retrouvé dans les eaux de l’Hudson, certifie qu’il est vrai qu’un enfant est revenu des Enfers…
Edie Cox, une rouquine flamboyante, est sur les quais, alors que des personnes attendent leur tour pour monter à bord d’un ferry. Cox s’avance de la file et seringue le dernier candidat au transport fluvial. Ron Taylor, l’homme en question, s’écroule mort. Eddie Cox jette, à quelques pas de là, l’arme du crime dans une corbeille…
Peter Lamax et Ron Taylor étaient attendus au Harry Diner par trois autres personnes ce soir là. Deux hommes et une femme brune, Victoria Charman. Tous les cinq avaient été employés comme gardiens d’immeubles par Hartfish, qui lui aussi a trépassé. Alors pourquoi continuer la mission de surveillance des chambres 27 ? Et pendant ce temps, les Beach Boys leur chantent Surf’s up, une mélodie des années soixante…
Jessica Blandy est seule à Long Island. Méfiante et impatiente d’agir…
Vic Charman, alors qu’elle vient de quitter les deux autres gardiens, est agressée. C’est Jessica Blandy qui la sauve in extremis sous le regard désabusé de la rousse Edie Cox…
Missie Lizzie serait revenue à la vie malgré les efforts de Hartfish et de ses gardiens de l’Hôtel Quilan, de l’Orphelinat de Queensbord, de la maison de repos Fish et de l’immeuble Daytona…

Une seule question s’impose : Jessica Blandy s’en sortira-t-elle encore face aux forces du Mal ?

Ce 24e tome est en réalité le point final de la série de Dufaux et Renaud. Les deux compères sortiront en 2009, trois nouveaux albums sous la forme de témoignages de personnages qui auront croisé Jessica Blandy au cours de ses aventures. Ses fans n’ont plus qu’à patienter et à profiter des deux prochaines années pour relire les 23 tomes précédents.

Ceb

 

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