15/08/2006 |
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Gil
St André
(Tome 8)
Le sacrifice
Jean-Charles Kraehn (scénario)
Sylvain Vallée (dessin)
Glénat
48 p / 9,40 € |
Gil St André (Tome 8)
Le sacrifice
Rappelez-vous ; Gil St André, un jeune chef d’entreprise
lyonnais, est embarqué dans une salle affaire de mariage
arrangé de l’autre côté de la méditerranée.
Drissia, la jeune sœur du lieutenant de police Djida Feschaoui,
a été envoyée en Algérie ou elle doit
être mariée à Brahim qu’elle ne connaît
pas. Djida monte un plan pour libérer sa sœur, mais celui-ci
tourne au fiasco avec l’intervention d’un groupe de terroristes
dirigé par le Cheik Jafer.
Alors qu’enfin Gil St André peut répondre aux appels
de Djida et qu’il se trouve en Algérie, il apprend qu’elle
a été à son tour enlevée. Ce sont
les membres de ce groupuscule terroriste qui ont fait le coup.
Accompagné de Tej, le neveu de son client algérien,
Gil St André fait prisonnier Sid Ali, un des islamistes
de Cheik Jafer. L’homme parlera et les emmènera au fortin
ou normalement se trouve retenue prisonnière Djida Feschaoui…
GSA libérera-t-il Djida la belle policière française
? Si oui parviendra-t-il à éviter à sa sœur
Drissia une union arrangée ? Et qu’apprend GSA par ce coup
de téléphone reçu en pleine traque en Kabylie
pour qu’il reprenne la direction de la France ?
Heureux qui comme Kraehn et Vallée terminent
un cycle… Mais celui-ci s’achève par de nombreux et terribles
rebondissements pour GSA et pour nous ses lecteurs. Haletant jusqu’à
la dernière case.
Ceb
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Mina
Loween
(Tome 1)
Cœur de goulue
Nori & Lylian (scénario)
Lillycat (dessin
Les Humanoïdes Associés
48 p / 9,80 €
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Mina Loween (Tome 1) Cœur
de goulue
Alors que Mina Loween et son amie Kate ont préparé
et pensé fêter Halloween ensemble, un imprévu
déjoue leur plan. Mina se retrouve donc seule. A la sortie
du collège elle doit faire face aux insinuations d’autres
élèves. D’après eux, Mina n’est plus la
même depuis que sa mère est morte dans une crise
de folie. Pour tout dire, elle aussi aurait un petit grain.
Mina leur règle leur compte verbalement et rentre chez
elle. Remontée et triste.
A l’arrivée de Paul, le père de Mina, ce dernier
lui propose de venir au bowling. Mais c’est une idée
de Marion, sa compagne. La rébellion gronde dans la tête
de l’ado. L’affrontement n’est pas loin lorsque que l’amie de
son père la verrait plus en fée ou en lutin pour
Halloween qu’en tenue de squelette comme l’a décidé
Mina. Après quelques amabilités balancées
à Marion, Mina annonce qu’elle ne peut se joindre à
eux, elle a prévu d’aller chez Kate pour un devoir d’histoire.
Elle y passera également la nuit. Mensonge.
Après le départ de son père et de sa compagne,
Mina se réfugie dans son monde. Tout près de sa
maman, sa dernière photo contre son cœur et sort à
son tour. Direction le cimetière et la tombe de Claire
sa mère. Elle a décidé de lui lire son
roman préféré ; les aventures de Mina et
du professeur Van Helsing…
Avant de plonger dans l’univers de Mina Loween,
je l’avais testé auprès d’un ado de 13 ans. Comme
le futur jeune homme aimait cette histoire de son age, moi l’ancêtre
je devais l’essayer. J’en suis sorti indemne. Moi aussi j’ai
bien été accroché par cette histoire mêlant
réalisme et fantastique. C’est à votre tour maintenant
!
Ceb
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Léo
Loden
(Tome 16)
Froide vendange
Carrere (dessin)
Arleston & Nicoloff (scénario)
Soleil
48 p / 9,45 €
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Léo Loden (Tome 16)
Froide vendange
Bye bye la Méditerranée pour Léo Loden.
Le voici avec Tonton Loco dans le Bordelais. Notre privé
azuréen est sur le point d’arrêter un caviste peu
scrupuleux, un de ces faux bouteilleurs, faussaires de grands
crus. Sentant l’embrouille, l’homme s’enfuit de sa boutique.
Une poursuite s’ensuit dans les passages et rues de Bordeaux.
Le fuyard croise un tramway et d’un bon se retrouve à
bord. Mais c’est sans compter le charme de Léo et de
Tonton. Deux jeunettes séduites leur laissent enfourcher
leurs vélos, et les voilà repartis. Après
avoir rejoint la tête du tram, une poubelle placée
au mauvais endroit stoppe net l’avancée de notre Léo.
Le choc est rude pour Loden. Tonton Loco, toujours chargé
de quelques bouteilles contrefaites, continue la poursuite avec
l’espoir d’un prochain arrêt du tramway. Arrivé
sur le pont, alors que le caviste pense avoir réussi
sa fuite, le tram tombe en panne. Normal, cela fait peu de temps
qu’il a été inauguré. Il y a toujours eu
une période de rodage dans la vraie vie, alors dans la
fiction ! Tonton Loco, aidé par l’une des bouteilles,
aplati de deux coups le faussaire. The end ? Non, c’est juste
une fausse fin. Marlène Soral, la petite amie de Léo,
à sa demande, va débarquer de Marseille et de
son Evêché et là pas facile pour l’ancien
flic devenu privé de la promener. Elle vient pour flâner
avec son homme, pas pour que Léo Loden enquête…
C’est du petit bonheur de suivre Léo Loden et Tonton
Loco dans le marigot bordelais, mais touche pas à mon
pinard !
Ceb
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Magasin
général
(Tome 1)
Marie
Loisel & Tripp (scénario & dessin)
Casterman
80 p / 13,95 € |
Magasin général
(Tome 1) Marie
Notre-Dame-des-Lacs. Québec.
Né dans cette commune, Félix Ducharme, le propriétaire
du magasin général vient de mourir. A son chevet,
Marie, sa femme depuis vingt ans. Il l’avait rencontré
un jour qu’il visitait sa tante Zelma au Lac Saint-Jean. Félix
Ducharme était alors âgé de vingt cinq ans
et Marie Coutu, était une belle fille de Chicoutimi, de
cinq ans sa cadette. Félix maria Marie, par un beau jour
d’été et le temps passa.
C’est le nouveau représentant du seigneur qui, avec tout
le village, accompagne le défunt à sa dernière
demeure. Si l’homme d’église doit se préoccuper
avant tout du salut des âmes de ses nouveaux paroissiens,
dans le cas de Ducharme, il se permet quelques écarts.
Le rôle sociétal du propriétaire du magasin
général est trop important pour ne pas en souffler
mot. Il fournissait l’intendance aux habitants de Notre-Dame-des-Lacs
pour qu’ils puissent, durant leur passage sur la terre, y croître
et prospérer. En bref, manger, dormir et travailler. Félix
Ducharme avait été, sa vie durant, un homme de devoir,
le carburant qui alimentait le moteur de la commune, toujours
assisté par sa fidèle Marie.
Après la cérémonie et les condoléances
dans le cimetière, Marie Ducharme s’en retourne chez elle,
au magasin général. Toute triste. Désormais,
il ne lui reste plus que cette photographie avec son Félix,
lorsqu’ils étaient jeunes et beaux.
La vie reprend ses droits à Notre-Dame-des-Lacs, les rancœurs
aussi…
Cette une belle histoire villageoise qui nous
est contée dans la langue du Québec par Loisel et
Tripp. La vie de ces hommes et de ces femmes des années
mille neuf cent trente est rythmée par les joies, les peines,
les envies, les médisances. Ce sont juste des humains.
Rien de neuf.
Ne cherchez pas non plus une trace de polar dans ce récit,
il n’y en a pas. C’est juste une chronique sur la ruralité
au Québec, magnifiée par le dessin associé
de deux géants. Elle devait se trouver dans ces pages.
Ceb
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B
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